Paru dans "L'art Français dans les pays du nord et de l'est de l'Europe" (XVIIIe - XIXe Siècles), Archives de l'Art français (Nouvelle période, tome XVII) - Armand-Colin 1932.
Quatrième fils d'Israël Silvestre et de sa femme Henriette Sélincart, Louis Silvestre le jeune (cette qualification est momentanément nécessaire, afin de le distinguer de son frère Louis, né en 1669 Note), après avoir sans doute étudié les Premiers rudiments du dessin sous la conduite de son père, fut admis à suivre les cours de l'Académie. Élève de Charles Le Brun, il entra après la mort de ce dernier dans l'atelier de Bon Boullongne. Honorablement classé, lors des diverses compétitions d'ateliers, il concourut vainement, en 1694, pour le prix suprême. Il entreprit néanmoins le voyage d'Italie, séjourna à Rome où il reçut les conseils de Carlo Maratta et obtint un prix décerné par l'Académie romaine de Saint-Luc. Il visita également Venise et la Lombardie. De retour à Paris, Louis Silvestre le jeune fut reçu à l'Académie royale de peinture en 1702 Note, nommé adjoint à professeur en 1704 ; titularisé en 1706, il devait être promu vice-recteur en 1720. Peintre d’histoire, il travailla pour les Bâtiments, entreprit plusieurs ouvrages importants pour des églises parisiennes, exposa au Salon de 1704 et s'essaya timidement au portrait. La liste des ouvrages que connaissons de lui durant cette période, ne peut résumer toute son activité. Il est vraisemblable qu'un certain nombre de travaux exécutés pour des particuliers nous échappent. À la suite du séjour à Paris du prince électeur de Saxe, fils de l’électeur, roi de Pologne, Louis Silvestre le jeune réussit à se faire engager par la cour de Saxe, une des plus brillantes, sinon la plus brillante cour d’Europe, après celle de Versailles.
En 1716 Note seulement, il partit pour Dresde remplir son emploi de Premier peintre de Sa Majesté Polonaise. Son séjour à l'étranger devait durer trente-deux ans, au cours desquels il Pratiqua tous les genres. Séjournant tantôt en Saxe tantôt à Varsovie, appelé en Prusse et en Boume, il accumula ainsi un œuvre qui s'impose surtout par son abondance. Placé en 1727 la tête de l'Académie de peinture de Dresde, bien que son influence ait été sensiblement exagérée, il n'en demeure pas moins l'un des plus intéressants Propagandistes de l'art et du gout français outre-Rhin. A ce seul titre, il mérite une particulière attention.
Amateurs Passionnés des chefs-d'œuvre de l’Italie et des Flandres, Auguste II, puis son fils et successeur Auguste III paraissent aussi avoir frisé les travaux de Silvestre. En 1741, Auguste III lui accorda même des lettres de noblesse Note. À partir de ce moment, notre artiste ne fut plus pour ses contemporains que Louis de Silvestre et, à leur exemple, nous le nommerons dorénavant ainsi. En 1748, le vieillard, - il avait soixante-quatorze ans, - demanda l'autorisation de prendre son congé et de rentrer France. Accueilli avec sympathie à Paris par ses collègues de l'Académie, il fut aussitôt nommé ancien recteur. Après la mort de Charles-Antoine Coypel en 1752, Louis de Silvestre fut élu directeur de l'Académie, plus en sa qualité d'ancien élève de Le Brun, de survivant d'une époque héroïque de l'histoire de l'art, que par égard pour son talent. Doué d'un caractère des plus heureux, d'une mansuétude à toute épreuve, il s'acquitta de ses hautes fonctions à la satisfaction générale et, jusqu'à la fin de ses jours, il sera annuellement réélu.
Louis de Silvestre exposa encore aux Salons de 1750 et de 1757. Des épreuves de toutes sortes attristèrent ses dernières années. Lors des débuts de la guerre de Sept ans, à la suite de l'envahissement, par les troupes prussiennes, de la Saxe, où était placée sa fortune, sa situation matérielle, si l'on en croit Mariette, serait devenue critique. Louis XV, à la demande de sa belle-fille, la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, lui accorda une pension de mille écus. Elle devait être fort irrégulièrement payée.
Logé aux galeries du Louvre depuis 1755 Note, Louis de Silvestre y mourut, le 11 avril 1760, plus qu'octogénaire.
Roger-Armand WEIGERT.
Tous les dictionnaires font naître Louis Silvestre le jeune à paris, le 23 juin 1675. Or, si cette date est bien celle de son baptême, rienne prouve qu'elle soit réellement celle de sa naissance. À cet égard, nous souscrivons en partie à l'hypothèse proposée par M. Victor Advielle Note, qui publia jadis l'acte de baptême de l'artiste, acte que nous avons collationné à notre tour sur les registres de l'état civil de Sceaux. Il est possible, en effet, que Louis Silvestre le jeune soit né, comme ses frères et sœur, aux galeries du Louvre et que quelques jours seulement après sa naissance il ait été porté à Sceaux, où auraient momentanément résidé (chez Colbert ?) les jeunes personnages qui daignèrent le tenir sur les fonts baptismaux. Le fait qu'un autre enfant de Paris fut baptisé le même jour que lui, et eut également pour parrain et marraine le duc de Vermandois et Mlle de Blois, peut confirmer cette première conjecture. Pourtant, nous ignorons pourquoi, alors que l'on prit la peine d'indiquer que cet autre enfant, - âgé, il est vrai, de quinze mois, - avait été préalablement ondoyé, cette mention fut négligée, en ce qui concerne Louis Silvestre. On peut alors proposer une seconde solution et supposer qu'Israël Silvestre, à l'exemple d'autres artistes, avait loué ou possédait une maison à Sceaux, - comme il en possédera une à Chaillot, - et qu'il y séjournait durant les mois chauds de l'année. Dans ce cas, le fils et la fille de Louis XIV et de Mlle de La Vallière se seraient dérangés spécialement pour la cérémonie. L'estime en laquelle le roi tenait Israël Silvestre ne rend pas impossible cette dernière présomption.
Le dimanche vingt-troisième juin mil six cent soixante-quinze, a été baptisé par moi curé, Louis Sylvestre, fils du mariage de Monsieur Israël Sylvestre, dessinateur ordinaire du Roi et de Monseigneur le Dauphin, et d'Henriette Selincart, ses père et mère, de la paroisse de Saint-Germain-L’auxerrois. Le parrain a été Monseigneur Louis de Vermandois, grand amiral de France, qui a imposé le nom, et la marraine a été Mademoiselle Marie-Anne de Blois, sa sœur (de mondit seigneur de Vermandois) Note.
Louis DE VERMANDOIS,
Marie-Anne DE BLOIS, MANIER, curé.
Charles Hérault, dont Louis Silvestre le jeune épousa la fille Marie-Catherine, était peintre paysagiste. Bien que conseiller de l'Académie de peinture, il s'occupait surtout à rechercher et à vendre des tableaux « des plus fameux maîtres » et tenait boutique place Dauphine Note. Fils de peintre, il était apparenté à nombre d'artistes par ses alliances et celles de ses proches. Ses filles pratiquèrent toutes l'art de peinture » et l'on remarquera la somme rondelette qu'avait amassée par ses seuls travaux Marie-Catherine Hérault.
Les stipulations des divers articles de son contrat de mariage avec Louis Silvestre le jeune, rédigées dans les termes ordinaires, sauf quelques chiffres montrant la moyenne aisance qui allait être celle du jeune ménage, ne nous arrêteront guère. On lira, par contre, avec un intérêt plus vif, les noms et les adresses des protecteurs ou clients, des parents, des amis des deux familles L'exemple est appréciable des liens, des relations étroites, qui unissaient ces dynasties d'artistes, de talent secondaire en général, mais dont quelques membres ont compté aussi parmi les plus réputés de leur temps.
Voici les Coypel, cousins éloignés des Hérault, les Boullongne, Santerre, Blanchard Note, les Thuret, horlogers renommés, voisins des Silvestre aux galeries du Louvre, et Nicolas Guérin, le futur historiographe de l'Académie de Peinture. D'autres noms révèlent des descendants d'artistes disparus, qui ont leur place dans l'histoire de l'art : ainsi Nocret, Lourdet.
Furent présents, sieur Louis Silvestre le jeune, peintre ordinaire du Roy en son Académie royalle de peinture et sculpture, demeurant à Paris, place Dauphine, paroisse Saint-Barthélemy, fils de deffunts sieur Israël Silvestre, maître à dessigner de Mgr le Dauphin, et de demoiselle Henriette Selincart, sa femme, pour lui et en son nom, d'une part ;
Sr Charles Hérault, conseiller du Roy et peintre ordinaire de Sa Majesté en lad. Académie royalle de peinture et sculpture, et demelle Marie Geneviève de Lens, son épouse, de lui autorisée à l'effet des présentes, demeurant carrefour du Pont-Neuf, sur lad. Paroisse Saint-Barthélemy, stipulant pour demelle Marie Catherine Hérault, leur fille, demeurante avec eux, à ce présent, et de son consentement, pour elle et en son nom, d'autre part ;
Lesquelles parties, en la présence et du consentement de leurs parents et amis, ci-après nommés, de part et d'autre assemblés, outre l'agrément de très haut... prince Philippe, duc d'Orléans, très haute... princesse Marie Anne de Bourbon, légitimée de France, duchesse d'Orléans,369 de très haut et très puissant prince Mgr Godefroy Maurice de la Tour d'Auvergne, par la grâce de Dieu souverain duc de Bouillon, vicomte de Turenne, duc d'Albret et de Chasteauthiery, comte d'Auvergne et Évreux, Bas-Armagnac et autres lieux, pair et grand chambellan de France, gouverneur pour le Roy du Haut et Bas-Auvergne, très haute et très puissante princesse Madame Marie Anne de Manciny, épouse de S. A. très haut et très puissant prince Mgr Frédéricq Julles de la Tour d'Auvergne, chevalier de Bouillon, très haute et très puissante Mademoiselle Élizabeth de la Tour d'Auvergne de Bouillon, de Mgr le duc d'Aumont et de Mgr le Premier Président de Harlay, savoir de la part dudit sieur futur époux, du sr François Silvestre, son frère, du sr Note Silvestre, aussi frère, Me Nicolas Petit, sr de Logny, avocat au Parlement, et dame Henriette Suzanne Silvestre, son épouse, beau-frère et sœur, et damelle Marie Jeanne Bians, cousine, dame Marie Thérèze Petit, aussi cousine, de Louis Alexandre Auguste Petit de Logny, veuve, et de la part de ladite demoiselle future épouse, de damelle Madelaine Hérault Note, Geneviève Catherine Hérault Note, Marie Anne Hérault Note, Catherine Hérault Note et Anne Hérault Note, sœurs, sieur Charles Hérault, frère, sr Jean Hérault, aussi frère, sr François Deslens, marchand orfevre et ordinaire de Monsieur, oncle, damelle Catherine Lemoine épouze dud. sr Deslens, tante, sr Antoine Coypel, cousin (lamelle Note Bidault, son épouse, damelle Anne Françoise Coypel et Dorothée Coypel, cousines, sr Louis Alexandre Auguste Coypel, cousin, sr Bon Boulogne l'aîné, cousin, sr Louis Boulogne le jeune, cousin, damelle Mar. guerite Bacquet, son épouse, sr Jean Baptiste Boulogne, cousin, (lamelle Catherine Chataut, demelle Catherine Hérault, cousines, demelle Catherine Deslens, cousine, sr Jean Gaudin, marchand joaillier, oncle, sr François Deslens, marchand orfèvre et ordinaire de Monsieur, Delle Catherine Lemoine, son épouze, oncle et tante, sr Gabriel Blanchart, peintre ordinaire du Roy, Delle Marie Deroze, son épouse, sr Nicolas Guerin, secrétaire de l'Académie royalle de peinture, Me Louis Henry Deselles, auditeur des Comptes, Mr de Roussiline [ ?], M. Petit, procureur en la Cour, et Mr Santerre, tous amis, tant dudit futur époux, que de ladite future épouse,
Ont volontairement reconnu et confessé avoir fait et accordé conventions qui suivent, pour raison de futur mariage dudit sieur Louis Silvestre le jeune et de ladite demoiselle Marie Catherine Hérault, qu'ils se promettent respectivement faire célébrer et solemniser entre eux, en face de notre mère sainte Église catholique, le plus tôt que faire se pourra, ce qui sera avisé et délibéré entre eux et leurs parents et amis. C'est à savoir que lesdits sieur et damoiselle futurs époux seront unis de communauté en tous lieu, meubles, conquêts, immeubles, suivant la coutume de Paris, au désir de laquelle leur communauté sera réglée et gouvernée, encore que ci-après ils fissent leur demeure ou des acquisitions en pays de lois et coutumes contraires, auxquelles a été expressément dérogé et renoncé par les présentes. Ne seront néanmoins tenus lesdits sieur et damoiselle futurs époux des dettes ni hypothèque l’un de l'autre faites et créées avant la célébration du mariage, et, s'il y en a aucune, elles seront payées et acquittées par celui ou celle qui les aura faites et créées, et sur lieu sans que l'autre ni sur lieu en soient tenus.
La dot de ladite damoiselle future épouse sera de la somme de neuf mil livres, sur laquelle lesdits sieur et demoiselle Hérault, père et mère de la demoiselle future épouse, promettent solidairement fournir et payer auxdits futurs époux, la veille de leurs épousailles, en deniers comptants, la somme de quatre mil quatre cens livres, savoir quatre mil cent livres en avancement d'hoirie la demoiselle future épouse des successions futures des sieur et damoiselle, ses père et mère, et quatre cents livres pour reconnaître ladite demoiselle future épouse de son travail dans l'art de peinture des ouvrages qu'elle a faits pour lesdits sieur son père. Et les quatre mil six cents livres du surplus de ladite dot, ladite demoiselle future épouse promet de fournir, aussi la veille des épousailles, savoir deux mil livres, principal de cent livres de rente sur le nouveau Clergé de France constitué à ladite demoiselle future épouse par contrat passé devant Aveline et Bailli, notaires audit Châtelet, le vingt-neuf décembre mil sept cent ;
Seize cent livres, principal d'autre cent livres de rente, assignés sur les aides et gabelles, au denier seize, aussi constitué à ladite demoiselle future épouse, par autre contrat, passé devant Robillard et Prieur, notaires audit Châtelet, le vingt-quatre novembre mil sept cent deux ;
Et les mil livres restantes de la somme de quatre mil six cent livres en deniers comptants, lesquels quatre cent livres proviennent des épargnes, ouvrages et travail de ladite demoiselle future épouse dans l'art de peinture.
Et au moyen desdits quatre mil quatre cent Livres, faisant partie de ladite dot, qui doivent être fournis par lesdits sieurs et demoiselle Hérault, père et mère de ladite demoiselle future épouse, lesdits futurs époux, ni leurs enfants, ne pourront demander au survivant desdits et demoiselle père et mère aucun compte ni partage des biens du prédécédé. En faisant, parledit survivant, observer le semblable par ses raisons, en faveur de la dot entière de ladite demoiselle future épouse, il entrera en laditte communauté la somme de trois mil livres, et le surplus ensemble acquis ex terrien, à ladite demoiselle future épouse, pendant ledit mariage, en succession et donation ou autrement, lui sera et demeurera propre et aux siens de son côté et lignée, tant en meubles qu'immeubles. Ledit futur époux a doué et doue ladite demoiselle future épouse de deux cent livres de rente et douaire préfix, dont elle jouira du jour du décès dudit sieur futur époux, sans qu'elle soit tenue d'en faire demande en justice. Le fond duquel douaire demeurera propre audits enfants qui naîtront dudit mariage, et, au contraire, s'il n'y a point d'enfants dudit mariage lors de la dissolution d'icelui, le fond dudit douaire sera sans retour au profit de ladite demoiselle future épouse, en considération de la donation ci-après stipullée par elle, au profit dudit sieur futur époux.
Le survivant desdits sieur et demoiselle futurs époux aura et prendra pour son préciput, et avant partage faire des biens meubles de ladite communauté, tels desdits meubles qu'il voudra choisir, suivant la prisée de l'inventaire qui en sera fait et sans crüe, jusqu'à la concurrence de la somme de douze cents livres, ou la somme en deniers comptants, au choix dudit survivant.
Si, pendant ledit mariage, il est racheté, vendu ou autrement aliéné aucun héritage ou rente propre à l'un ou l'autre desdits sieur et demoiselle futurs époux, remploy sera incessament fait des derniers en provenance. [etc.].
À l'égard de ladite demoiselle future épouse sera permis à ladite demoiselle future épouse et aux enfants qui naîtront dudit mariage de renoncer à ladite communauté et, en ce faisant, de reprendre tout ce que ladite demoiselle future épouse aura apporté audit mariage, ou de ce qui pendant icelui lui sera advenu... [etc.].
En cas de décès de ladite demoiselle future épouse avant ledit sieur futur époux, sans enfants dudit mariage, lesdits sieur et demoiselle Hérault, père et mère de ladite demoiselle future épouse, se réservent et ils auront la faculté de reprendre lesdits quatre mil livres, par eux donnés en avancement d'hoirie.
En faveur duquel futur mariage et pour la bonne amitié que ladite demoiselle future épouse a dit avoir pour ledit sieur futur époux, elle lui a, par ces présentes, fait donation, entre vifs et par icelui sieur futur époux accepté, la somme de deux mil cinq cent livres, à prendre sur les biens de ladite demoiselle future épouse. En cas qu'elle décède avant lui, sans enfants dudit mariage, pour par ledit sieur futur époux jouir, faire et disposer de ladite somme de deux mil cinq cents livres de toute propriété et en jouir dujour du décès de ladite demoiselle future épouse.
Car ainsi a été convenu et accordé entre les parties ; et, pour faire insinuer le présent contrat au greffe des Insinuations du Châtelet de Paris et partout ailleurs ou besoin sera, icelles parties ont fait et constitué leur procureur, le porteur donnant pouvoir ;
Promettant, obligeant chacun en droit soi, lesdits sieur et demoiselle Hérault, père et mère de ladite demoiselle future épouse, solidairement, comme dessus renonçant.
Fait et passé à Paris, à l'égard des parties contractantes, en la maison des sieur et dame Hérault, et à l'égard des autres parties, en leurs hôtels et maisons Paris et Versailles,
L'an mil sept cent trois, le vingt sixième jour d'octobre,après midi, et ont signé :
Philippe D'ORLÉANS.
Marie Anne DE BOURBON l[égitimée) de France
Godefroy Maurice DE LA TOUR D'AUVERGNE
M. A. MANCINI d[uchesse] de Bouillon
Frédéric Jules DE LA TOUR D'AUVERGNE
Élisabeth DE LA TOUR D'AUVERGNE
CARRÉ
Louis SILVESTRE le jeune - HÉRAULT - FAVRE
Marie Geneviève DE LENS
Marie Catherine HÉRAULT - F. SILVESTRE - SILVESTRE
DE HARLAY - PETIT DE LOGNY - Suzanne THURET
H. Suzanne SILVESTRE
F. DE LENS
C. LE MOYNE – HÉRAULT
BOURON - LEROY
COYPEL - THURET - D'AUMONT
BIDAUD COYPEL - Jacques THURET - Anne Françoyse [Perin
COYPEL – C. Nocret – Anne Françoise COYPEL
PETIT – DE SELINCOURT - Dorothée COYPEL
PETIT DE LOGNY – E. NOCRET - Aimez PERIN
DE SELLES - BOVLLONGNE l’aisné - Noël Nicolas COYPEL
PETIT - Anne LOURDET - J. LEMOYNE
A. GAUDIN - SANTERRE -BOULOG[N]E le jeune
Henriette DE LENS - C. CHATEAU - BACQUET
Madelaine HÉRAULT - C. HÉRAULT - BOULOGNE le fils
Genevieve Catherine HÉRAULT - Catherine DE LENS
Marie Anne HÉRAULT - C. DE LENS
Anne HÉRAULT - BLANCHARD
Catherine HÉRAULT - Charles HÉRAULT — Marie DEROZE
GUERIN
BOURON
LE Roy
Une quittance jointe au contrat de mariage, datée du 6 janvier 1706, jour du mariage de Louis Silvestre le jeune et de Marie-Catherine Hérault Note, donne décharge de la dot de cette dernière, intégralement versée à la nouvelle communauté de biens.
Louis Silvestre le jeune, on l'a dit, quitta Paris pour la Saxe peu après le 2 mai 1716 Note, Ce départ ne se rattache aucunement aux départs de quelques artistes constatés après la mort de Louis XIV.
L'engagement de Silvestre, provoqué par suite du refus de Nicolas Bertin, primitivement sollicité, fut signé le 7 janvier 1715. Notre artiste en avait discuté les termes avec l'architecte Raymond Le Plat, « ordonnateur de cabinet » du roi de Pologne Note.
Le texte du contrat, inédit jusqu'à présent, est savoureux et précieux. Savoureux, parce que, laborieusement établi, il montre l'effort fait pour plagier les formules relevées dans les actes émanant de la direction des Bâtiments royaux de France, et aussi parce que, dans l'orthographe des différents mots, on discerne l'accent tudesque de celui qui les écrivit. L'acte est précieux, car ilpeut être tenu, dans ses grandes lignes, pour un modèle type des contrats passés à la même époque par des artistes français avec d'autres princes étrangers. Sa lecture nous montre, enfin, ce qu'Auguste II attendait de sonfutur premier peintre. Le souci de l'électeur d'imiter le Grand Roi, de faire de Louis Silvestre un artiste universel, une sorte de Le Brun, se devine jusqu'au moment où la clause relative à d'éventuels cartons de tapisseries,dont l'exécution devra être surveillée, l'affirme nettement.
Plus avisé que son illustre modèle, Auguste II, en échange de la pension accordée au peintre, fit stipuler que l'artiste lui offrirait tous les ans « un tableau de Cabinet ». Primitivement, il en exigeait deux. Les ouvrages signalés comme lui ayant donné un aperçu du talent de Louis Silvestre doivent être les deux tableaux relatifs au voyage effectué par le jeune prince électoral au cours de l'année 1714. Ils ornent encore l'une des salles de l'ancien palais royal de Dresde. Le château de Versailles possède une réplique de l'un d'eux : la Présentation du prince électoral de Saxe à Louis XIV Note.
Nous sousignez Raymond Leplat, architecte de Sa Maiesté leRoy de pologne Et Électeur De Saxe, Et ayant proposé au Roy le Sieur Louis Silvestre, pintre académiste Et professeur de l'Académie Royalle de pinture Et Sculpture pour son premier pintre, Et Sa Maiesté l'ayant agréé Sur les oubrages[sic] que Sa Maiesté a Veu Et donné ordre aux Sieur Leplat d'engager Ledit Sieur Silvestre pour Son premier pintre, Sa Maiesté ayant Ordonné à Monseigneur le Conte de Wackerbaert, grand maistre d'artillerie Et Surintendent des bastimens, Arts et Manufact de Sa Maiesté polonoise, Électeur de Saxe, de dresser Les Articles suivantes ;
Le dit Signeur Conte de Wackerbaert ayant Chargé Le SieurLeplat dunne instruction Et plain pouvoir pour traitter Et Engager aux Services Et comme premier pintre de Sa Majesté Le Sieur Louis Silvestre Et Suivant l'ordre que Sa Maiesté En avoit donné aux dit Signeur Conte de Wackerbaert aux conditions suivantes .
Scavoir, que Le Sieur Louis Silvestre, pintre académitien Et professeur dans L'Académie Royalle de pinture Et Sculpture Établie à paris, S'engage par la présente aux Servisse de Sa Maiesté Polonoisse En Latite de son premier pintre pour Exécuter Et pinire [sic] tout Et tel Sorte d'oubrage qu'il plaira a Sa Maiesté, Ses ministres ou Ses Supérieurs luy ordonner, tant En plafond, histoire, Tablaux de Cabinés, Tablaux pour Tapisseries, Suivant Les Sujet qui lüy Seront donné ornant Les ouvrages d'architecture, paysages Suivant que Le Suiet Le demendent.
En conséquence, Sa Maiesté a acordé Et accorde aux dit Sieur Silvestre La somme de mille Escus courant de Saxe pour Sa pension annuelle à comenser Le premier ianvier 1715. Laquelle Somme de mille Écu luy Seront payé par la Caisse des bastimens, Suivant L'ordre que Sa Maiesté at fait Expédier En Catre payemant Égaux, Comme il Et de coutume.
Les ouvrages de pintures que Sa Maiesté, Ses ministres ou Ses Supérieurs luy ordonneront Luy seront payé à Un prix Raisonable, Et Selon leur valleur ;
Ses ouvrages Luy Étant payé Comme Il Et dit Si de su, LeSieur Silvestre S'oblige de faire tous Les an Un tableau de Cabinet, En considération de la pension de mille Écu que Sa Maiesté Lüy at acordé ; il a[ss]itera de ses Soins Et avis Le Tapissié, à qui on donnera Ses Tableaux à faire en Tapisserie, Enfin que Les Tableaux donné Soyent d'autant mieux Execut à la Satisfaction de Sa Maiesté.
Le directeur de l'Académie de pinture de Sa Maiesté venant à manquer, Le dit Silvestre Se chargera de La ditte direction Lorsque Sa Maiesté Le demandera Note.
Sa Maiesté at accordé aux dit Sieur Silvestre, En Cas qu'il ne se trouvat pas bien ou que le Climat du payi ne Luy fût contraire à Sa Santé ou à Son désir, quel Lüy sera permy de Retourner an Sa patrie, à la conditions il promet de Se Rendre En Saxe sitôt qu'il resceuvra L'ordre du Sieur Leplat. Lequel Luy payera pour son Voyage La somme de deux Sens Écu de Saxe Suivant l'ordre du Roy et de Monseigneur le Conte de Wackerbaert.
Fait a paris le 7 ianvier 1715 Note.
Louis SILVESTRE. Raymond LEPLAT.
La lettre écrite par Louis de Silvestre à son neveu Nicolas-Charles montre les sentiments animant l'artiste après le grand événement que fut pour lui son anoblissement Note. Demeurée dans les archives de la famille Silvestre, elle nous a été aimablement communiquées par M. le baron Jacques de Silvestre, auquel renouvelons nos sincères remerciements.
Depuis vingt et six ans, mon cher neveu, que j’ay quitté ma patrie pour venir au Service de Sa Majesté Le Roy pologne, Électeur de Saxe,j'ay employé tous mes Soins pour mériter Les bonnes grâces tant du feu Roy quedu Roy régnant, et les bontés qu'ils ont eu pour moy pendant ce grand espace de temps me sont des témoins que j'ay passablement réussy. La dernière que m’afait Le digne Maitre que je Sers a été de me donner des Lettres de noblesse,Sans que j'aye fait la moindre démarche pour l’obtenir. Il a fait plus. Il a permis que cette grâce S'étendit sur quelqu'un des miens. Ton mérite, mon cher neveu, et la véritable amitié que je te porte m'ont d'abord fait penser à toy,pour te faire partager avec moy La grâce du Maître, ce qui a été exécuté d'abord, comme ton cousin te l'aura pu faire voir dans une copie de mes lettres que je Luy ay envoyées. Il s'agit maintenant qu'on te permette en france de jouir [de] l'honneur que t'a fait un Prince étrangé. Je ne doutte point que tu n'aye assez d'amis pour obtenir cette grâce. Alors je feray aire une copie des Lettres et y feray donner toutte la force qu'il sera besoin pour qu'elles te puissent être de la même utilité que me sont les miennes. Je n'ay pu obtenir qu'elles fussent en Latin ou en françois, ce n'est pas la manierre, mais La Copie sera dans l'une ou L'autre Langue. Nous avons du temps pour faire Le tout à notre aise. En attendant, tu es bien anobli et en très bonne et digne forme,et je t'en félicite de tout mon cœur.
Voila, mon cher neveu, une mauvaise copie de nos armes que je t'envoye. Tu la donneras à mon fils, pour qu'il en [fasse] faire deux cachets, un pour luy, L'autre pour moy, qu'il m'envoyra par La première occasion. Il n'en manque pas a présent ; tu en feras faire aussi un pour toy.Tu remarqueras que j'ay conservé les armes de nos pères et que j'y ay Laissé ajouter Les honneurs que L'on a voulu, car je n'ay rien demandé, tout est parti de la bonté du Maitre.
Mon fils me néglige terriblement ; je n'ay point de ses lettres directement depuis celle du 26 décembre et, depuis le temps, Il n'en a écrit qu'une a Sa Sœur. Remez-le un peu sur la bonne voye. Si nous n'en recevons pas aujourd'huy, La chère Mère sera bien fâchée.
Porte toy bien, mon chère Neveu. La Santé est tout ce que je te puis souhaiter de meilleur. Je ne feray pas grand cas des honneurs cy-dessus, n'était d'où il partennent [sic] et la manierre dont ils ont été faits. Je t'embrasse de tout mon coeur, ta chère femme et tes chers enfants ; ma femme et les miens en font autant. Je suis avec la plus parfaite amitié, mon cher Neveu, ton tres humble et tres obéissant Serviteur et oncle. A dresde, de ce 4e me Mars 1742.
L. DE SILVESTRE.
Embrasse pour moy ma chère Sœur de Logny, ta tante, et Sa chère famille. Je suis bien fâché de ne pas prendre cette peinne aimable moy-même.
Mille amitiés à Monsieur Massé.
L'inventaire après décès de Louis de Silvestre résume, coordonne et complète ce que nous savons sur lui et sa famille. On apprend d'abord qu'il demeurait seul dans son logement des galeries du Louvre. Deux domestiques le servaient. Son fils, François-Charles, qui lui avait succédé comme directeur de l'Académie de Dresde, installé à paris depuis 1756, habitait rue du Chantre, paroisse Saint-Germain-L’auxerrois Note. De ses filles, l'une, Marie de Silvestre, lectrice de la Dauphine, résidait «ordinairement » à Versailles Note. Quant à l'autre, Marie-Thérèse de Silvestre Note, épouse de Pierre-Joseph Pierrart,camérier intime du « Roy du Pologne », chassée de Dresde par l'invasion prussienne, elle ne vint à Paris que pour y mourir, laissant ses six filles à la charge de leur aïeul. Grâce à une nouvelle intervention de la dauphine, elles auraient été admises à Saint-Cyr.
Passant à la prisée proprement dite, nous n'insisterons pas sur les ustensiles de ménage, les vêtements, le linge, les meubles, qui ne révèlent rien de particulier. L'argenterie, assez abondante, révèle presque de l'opulence. Parmi les bijoux, on notera surtout une « tabatière d'or deforme ovale, gravée, prisée 300 livres », cadeau d'adieu peut-être d'Auguste III ou de son premier ministre, le fastueux comte Brühl, des médailles, des jetons d'argent.
Les tableaux, dont l'estimation fut faite par l'expert Pierre Remy, nous arrêteront plus longuement. Ce sont, en premier lieu, des esquisses de Silvestre lui-même : esquisses pour le plafond de la chambre d'Auguste II, au palais royal de Dresde Note, et pour « différents tableaux » que l'on ne peut identifier ici ; d'autres esquisses représentant « cinq portraits en pied, dont celui du Roi de Pologne ». Des tableaux de dévotion ; l'esquisse du « tableau de la Paix », le dernier ouvrage du peintre, dont le sujet lui fut probablement donné par le marquis de Marigny.
Silvestre possédait aussi quelques tableaux de diverses écoles, assez intéressants. Trois, au moins, avaient appartenu à Israël Silvestre : deux Patel et cette fameuse tête de saint Michel, dont l'attribution à Raphaël reposait plus, semble-t-il, sur une tradition de famille que sur des données positives.
Quant à la diversité des autres morceaux, elle témoigne de préférence personnelle, - on discerne un goût marqué pour les paysages, - des effets du hasard et de dons, plutôt que de l'éclectisme concerté que l'on était en droit d'attendre de l'artiste : un Tintoret (?), un Castel Valerio, pour l'Italie ; un Miéris, pour la Hollande ; pour les Flandres, Van Voerst et Rubens ; Martin, Noël Coypel, Blanchard, Forest, de Troy, Bachelier, Oudry, Largillierre, pour l'école française. Il est possible que Silvestre, avant son départ de Saxe, ait été amené à se défaire des objets qu'il y avait rassemblés car, sauf quelques estampes, - des vues de Dresde par Canaletto, rien n'évoque son long séjour à l'étranger, les artistes, peintres et sculpteurs qu'il avait instruits ou fréquentés.
La mention d'un portefeuille « renfermant cent quatre-vingt estampes de Carlo Maratta» est plus importante pour l'étude de l'œuvre, de l'esthétique de Silvestre. Il dut les examiner souvent, ces représentations d'ouvrages de son ancien maître, et souvent aussi il fit davantage que s'en souvenir en travaillant.
Le reste de son cabinet, des estampes de Carrache aux Batailles de Le Brun, des productions de « Mr de Celux», aux estampes d'après Coypel, compose l'habituel fond que l'on retrouve, à peu de variantes près, dans l'atelier de tous les artistes du temps. Il est curieux, néanmoins, de n'y pas rencontrer un œuvre complet d'Israël Silvestre.
Louis de Silvestre, par son labeur, avait amassé « une fortune considérable ». La liste de ses valeurs occupe plus d'un quart du manuscrit de l'inventaire. Malheureusement pour lui, gagés sur le trésor de Saxe, la plupart de ces titres ne payaient plus de dividendes. De même avait été suspendue depuis 1755 « la pension de mille écus d'Allemagne que lui faisait Sa Majesté Électorale en qualité de premier peintre, dont il ne touchait... que neuf cent cinquante écus».
C'est pourquoi on est un peu surpris de la découverte, « tant dans l'armoire du cabinet quedans le petit retranchement étant dans ledit cabinet », de 18,059 écus, en toutes espèces, depuis des doubles écus jusqu'à de la petite monnaie. Qu'aurait dit Mariette s'il eût connu cette trouvaille ? Pour un homme qu'il nous présente comme « dépouillé de tout son bien », la somme était encore appréciable !
L'an mil sept cent soixante, le jeudy dix sept avril, neuf heures dumatin, à la requête de François Charles de Silvestre, écuyer, demeurant à Paris, rue du Chantre, paroisse de Saint-Germain l'Auxerrois,
Plus à la requête de Delle Marie Louise Maximilienne de Delle majeure, lectrice de Madame la Dauphine, Silvestre, demeurante ordinairement à Versailles,de présent à Paris, en l'appartement cy après désigné,
Plus et enfin à la requête de Nicolas Charles de Silvestre, écuyer, Me àdessiner du Roi et des Enfants de France, demeurant aux Galleries du Louvre, paroisse Saint Germain l'Auxerrois, au nom et comme tuteur de Delles Louise,Marie, Félicité, Antoinette, Adélaïde et Éléonore Pierrart, toutes six filles mineures de Pierre Joseph Pierrart, camérier intime de Sa Majesté le Roi dePologne, électeur de Saxe, et de deffunte dame Marie Thérèse de Silvestre, son épouse, élu à cette qualité, de l'avis des parents et amis des dittes demoiselles mineures, ses nièces à la mode de Bretagne, homologué par sentence rendue au Chastelet de Paris, le trente un mars dernier, laquelle qualité il a accepté le premier du présent mois par acte ensuitte de la ditte sentence, dont la minutte est enregistrée : De Viniont, greffer de la Chambre civile dud. Chastelet ;
Led. sieur François Charles de Silvestre et lad. Delle de Silvestre, frère et soeur de leurs chefs, habiles à se dire et porter héritiers, chacun pour un tiers, de deffunt Louis de Silvestre, leur père, [etc.] Note, et lesdites Delles Pierrart par représentation de ladite dame leur mère, habiles se dire et porter heritières conjointement pour l'autre tiers du dit defunt sr Louis de Silvestre, leur aïeul maternel ;
A la conservation des droits des parties et (le tous autres qu'il appartiendra, et sauf aux dites parties à prendre par la suite telles autres qualités qu'elles aviseront bon être, il va être, par les conseillers du Roy, notaires à Paris soussignés, fait inventaire et description des meubles, effets titres, papiers et enseignements étant et dépendant de la succession dudit defunt sr Louis de Silvestre, trouvés es lieux ci-après déclarés, composant l'appartement que ledit defunt sr Louis de Silvestre occupoit aux Galeries du Louvre et où il est décédé le douze du présent mois, sur la représentation qu'en sera faite par Marie Tainville, fille majeure, cuisinière au service dudit defunt, et par Charles Melin, domestique aussy au service dud. deffunt,...
Après avoir vacqué... [etc.].
Dudit jour jeudy dix sept avril trois heures de relevée... [etc.]
En suit la description et prisée des tableaux, estampes en feuilles et reliées, qui ont été prisés par led. Me Behagnon, de l'avis du Pierre Remy, ancien l'Académie de Saint-Luc, demeurant rue Pouppée, paroisse Saint-Séverin à ce présent, qui promis donner son dit avis en son ame et conscience et a signé.
REMY.
Et ont led. Behagnon signé la fin de sad. prisée et led. Sr Remy la fin de sond. avis Note.
REMY. BEHAGNON.
[Pareille mention est faite du montant des treize autres billets et des actes de paiement de leurs intérêts. Le deuxième billet est de 1.000 écus de capital sur l'emprunt de 1742 ; le troisième, de 2.000 écus sur l'emprunt de 1737 ; lequatrième, de 2.600 écus sur l'emprunt de 1742 ; les cinquième et suivants sur l'emprunt de 1749 sont respectivement de 1.500 l., 3.000 l., 3.000 écus, 3.000 écus, 500 écus, 500 écus, 2.000 écus, 3.000 écus, 2.000 écus et 3.000 écus.]
Après l'inventaire desquels billets led. sr François de Silvestre a déclaré avoir coinoissance que ce qui est dû des interestz desd. billets de la Steves sus inventoriez du passé jusques a Pasques mil sept cent soixante montent :
Sçavoir, ceux du billet nté 89, à huit cent écus ; ceux du billet nté 100 à deux cent cinquante écus ; ceux du billet nté 230, à quatre cent écus ; ceux du billet nté 357, quatre cent cinquante écus ; ceux du billet nté 1050, trois cent soixante quinze écus ; ceux du billet nté 1051, six cent écus ; ceux du billet nté 1052, à six cent soixante quinze écus ; ceux du billet nté 1053, six cent écus ; ceux du billet nté 1054, à cent vingt cinq écus ; ceux du billet nté 1056, à pareille somme de cent vingt cinq écus ; ceux du billet nté 1057,à cinq cent écus ; ceux du billet nté 1058, à six cent écus ; ceux du billet nté 1060, à quatre cent écus ; et ceux du billet nté 1061, à six cent soixante quinze écus.
Et a led. S. de Silvestre signé, sans cependant estre garant d'aucun événement ny assujeti à aucune garantie par rapport à lad. déclaration, d'autant qu'il ne la fait qu'autant sa mémoire et les nottes qu'il a pu tenir de son côté peuvent luy indiquer.
François-Charles DE SILVESTRE.
Après avoir vacqué [etc.], les billets... ont été laissés en la garde du S. François Charles de Silvestre, ...
[Suit le détail du partage des billets entre les héritiers.]
Déclare led. parties qu’il est dû au Sr François Charles de Silvestre que le deffunt sieur Silvestre, son père, avoit une pension de mille écus d'Allemagne que luy faisoit Sa Majesté Électorale en qualité de son Premier peintre, dont il ne touchoit néantmoins que neuf cent cinquante écus ; les arrérages de laquelle pension luy sont dus depuis le premier juillet mil sept cent cinquante cinq ; laquelle déclaration led. Sr François-Charles de Silvestre fait autant que la mémoire et les nottes qu'il a pu tenir peuvent luy fournir ; Pour quoi il ne sera garant d'aucune chose relativement à lad. déclaration, et a signé
François-Charles DE SILVESTRE.
Déclarent lesd. parties qu'il est dû au sieur Louis, chirurgien, pour avoir soigné le deffunt pendant sa dernière maladie, qui a duré trois mois, la somme de trois cent soixante livres ; plus à un garçon dud. sr Louis qu'il a Veillé pendant vingt quatre nuits, soixante douze livres.
Plus au S. Lagarde, tailleur, cent livres, our reste d'un mémoire d'ouvrages et fournitures qu'il a fait pour led. deffunt.
Plus, qu'il est dû à l'apoticaire les médicaments fourni pendant lad. dernière maladie, dont il n'a pas encore fourni le mémoire.
Plus, queles frais funéraires dud. deffunt sont dus.
Plus, qu'il est dû aux deux domestiques dud. deffunt leurs gages depuis le premier du présent mois, la cuisinière sur le pied de cent vingt livres par ans et le laquais sur pied de cent livres par année, et ont signé
François-Charles DE SILVESTRE, Nicolas-Charles SILVESTRE, Marie-Louise-Maximilienne DE SILVESTRE,
Déclarent lesd. parties...
qu'elles ne sçavent point précisément s'il reste encore dû quelque chose sur le dernier tableau que le deffunt fait pour le service du Roy de France, qu'elles sçavent seulement que sur le prix de ce tableau le deffunt avoit reçu dix huit cent livres, et ont signé Note.
[Mêmes signatures que ci-dessus.)
| 1,872 |
}
|
18,059 |
|
3,024 | ||
|
48 | ||
|
12,000 | ||
|
1,002 | ||
|
108 | ||
|
5 |
À l'égard de la somme de dix huit mille cinquante neuf livres de deniers comptans cy dessus inventoriez, lesd. parties reconnoissent et déclarent avoir partagé lad. somme entre elles chacun par tiers, ce qui fait pour chaque tiers six mille dix neuf livres treize sols quatre deniers (etc.) et ont lesd. parties signé ;
François-Charles DE SILVESTRE
Marie-Louise-Maximilienne DE SILVESTRE
Nicolas-Charles SILVESTRE
GERVAIS DUPRÉ Note
Et le quinze octobre mil sept centsoixante un est comparu devant le notaire à Paris souzigné Sr Jean-Baptiste Le Mettez, bourgeois de Paris, y demeurant rue Saint Honnoré, paroisse Saint Germain l'Auxerrois, au nom et comme procureur dud. Sr Nicolas-Charles de Silvestre, écuyer, tuteur desd. Delles Pierrard, mineures, fondé de sa procuration spécialle à l'effet des présentes passée devant MeDupré, l'un des notaires soussignés, et son confrère le trois du présent mois, l'original de laquelle est demeuré cy joint,
Lequel, aud. nom, a parces présentes reconnu que Me Antoine-Jean-Baptiste Dutartre, conseiller du Roy, notaire à Paris, y demeurant rue de la Monnoye, paroisse Saint Germain l'Auxerrois, à ce présent, luy a remis la grosse en parchemin et ampliation d'un contrat de constitution passé devant led. Me Dutartre, qui en a la minutte et son confrère, le unze décembre mil sept cent cinquante neuf, portant constitution par Mrs le Prevot des marchands et échevins d'icelle ville, au proffit dud. feu Sr Louis de Silvestre, de quatre vingt dix livres de rente perpétuelle au principal au denier vingt cinq de deux mille deux cent cinquante livres, à prendre en celles créées par édit d'avril MVIIc cinquante huit,laquelle d. grosse led. Me Dutartre s'étoit obligé de fournir aud. Sr de Silvestre suivant son contrat datté du vingt septembre MVIIc cinquante neuf, faisant l'unique pièce de la cotte six dud. inventaire.
Desquelles d. grosse etampliation led. sr Lemettez esd. nom est content et acquitte et décharge led. Me Dutartre, tous autres et de toutte chose générallement quelconque ; il a présentement remis aud. Me Dutartre qui le reconnoist led.écrit dud. jour vingt septembre mil sept cent cinquante neuf, dont acte. Obligeant [etc.] .. . Fait et passé a Paris, en l'étude led. jour, et ont signé
LEMETTET DUTARTRE
DENIS
DUPRÉ
CATALOGUE
Catalogue de l’Œuvre de LOUIS DE SILVESTRE
Dans une curieuse notice sur sa vie, écrite par Louis de Silvestre lui-même, le peintre déclare, parlant de ses ouvrages, que « ceux qu'il a faits à Dresde, pendant trente-deux ans, sont considérables par le nombre Note»
On a un reflet de son activité, de son ardeur, de sapromptitude à la tâche, en parcourant les inventaires des collections d'Auguste II et d'Auguste III, rois de Pologne, électeurs de Saxe, conservés à la Galeriede peinture, à Dresde. De tant de travaux, compositions décoratives, plafonds, dessusde porte, tableaux de chevalet, sujets religieux et surtout portraits, sur lesquels le talent correct de l'artiste s'allie aux réminiscences des grands maîtres italiens, à l'imitation de ses collègues parisiens les plus en vogue, il ne reste que bien peu de chose. Les fluctuations du goût, les guerres, qui, à Plusieurs reprises, bouleversèrent la Saxe, en ont fait disparaître un nombre important. Il en subsiste cependant, et plus qu'on ne le supposait. Dussieux signalait approximativement vingt-cinq toiles de Louis de Silvestre. Notre essai de catalogue comprend près de deux cent cinquante numéros, et il est certain que des œuvres – peu nombreuses, on veut l’espérer - nous ont échappé. Il se dissimule indéniablement encore les portraits conservés par des familles saxonnes ou polonaises, des œuvres de Silvestre, que des compatriotes des collectionneurs auront plus de facilités pour découvrir et identifier.
Après avoir réparti les toiles de Louis de Silvestre entre les subdivisions nécessitées par leur diversité, nous n'avons pas cru devoir surcharger notre catalogue des morceaux signalés par les inventaires des collections électorales Note. Les indications fournies sur ces toiles ne favoriseraient pas, d'ailleurs, une identification possible, d'autant plus que l'on ne peut toujours savoir s'il s'agit d'œuvres originales de Louis de Silvestre ou de copies d'après lui.
Le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, de même que le Kupferstichkabinett de Dresde, possèdent de nombreuses gravures de petit format, représentant des princes ou des personnages de la cour de Saxe. Ces pièces, travaux des Bernigeroth, de Buchs de J. F. Mylius, de Sysang, bien que ne portant aucune indication de peintres, nous paraissent très souvent avoir été exécutées d'après des portraits, aujourd'hui disparus, peints par Louis de Silvestre. À plusieurs reprises, il nous a été permis de vérifier le bien-fondé de ces suppositions, notamment en retrouvant les portraits des enfants d'Auguste III. Cependant, afin de ne pas fausser ce catalogue en y introduisant, sans autres preuves que des appréciations personnelles, des éléments nombreux, on n'a pas mentionné ces estampes, de mêmee que l'on s'est abstenu, en principe, de toutes attributions nouvelles.
En ce qui concerne l'authenticité des œuvres cataloguées, il ne nous a pas été donné de les voir toutes.
Bien que Silvestre ait pris l'habitude, après son arrivée à Dresde, de signer ses tableaux au moyen d'une inscription, tracée au pinceau, au revers des toiles, l’absence de cette inscription, qui put disparaître lors d'un rentoilage, que les auteurs cités et nos correspondants bénévoles n'ont pas remarqué, n'est guère probante.
Les noms des lieux où l'on conserve des tableaux de Silvestre sont indiqués à la date de 1931, sauf pour less pièces signalées par la Beschreibende Darstellung der älteren Bau-und Kunstdenkmäler des Königreichs Sachsen, ouvrage dont les quarante-deux cahiers ont paru de 1882 à 1921 Note.
On a cherché à rassembler, pour chaque numéro, une bibliographie réduite, fournissant les principales sources relatives à la création et à l'histoire du tableau, aux auteurs qui en ont parlé. La plupart des livres allemands ou étrangers nommés se trouvent dans les bibliothèques de Paris, et l'on a évité, autant que possible, de donner en références des ouvrages que le travailleur aurait de la difficulté à s'y procurer. Il lui sera loisible, si besoin en était) de retrouver les titres de ces ouvrages omis, en parcourant les travaux mentionnés.
Qu'il nous soit permis, avant tout, de remercier ici la Société de l'Histoire de l'Art français du grand honneur qu’elle consent à nous faire en publiant le résultat de nos recherches, dans l’un de ses volumes d’archives.
L'accueil favorable fait à nosdemandes par Mlle Germaine Iwill-Clavel, artiste peintre, arrière-petit-fille de Louis de Silvestre, par Mme la baronne A. del Marmol, par Mme la baronne A. del Pitteurs et par M. le baron Jacques de Silvestre, descendants d'Israël Silvestre, a grandement facilité notre tâche. Exception faite pour un établissement public de Pologne et pour plusieurs musées et personnes sollicitées dans le même pays, c'est avec empressement qu'il a été répondu à nos demandes sur les œuvres de Louis de Silvestre, en Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne. Hollande, Hongrie, Pologne, Russie, Suède, Suisse et Tchéco-Slovaquie. M. le professeur Batowski, de l'Université de Varsovie, M. le docteur Erwin Hensler, conservateur des collections de la maison royale de Saxe, et M. le docteur H. Graff, de Dresde, nous ont communiqué des renseignements utiles. Il nous est agréable de rappeler ce que nous devons à leur aide précieuse, ainsi qu'aux communications de Mlle Marie Sawiecka, du Cabinet des Estampes de Varsovie, et de M. le docteur Franz Schubert, du Cabinet des Estampes de Dresde, M. Jindrich Beloribek, M. le baron von Klenck, M. Stanislas Wydzga, possesseurs d'œuvres de Louis de Silvestre, ont eu l'amabilité de nous envoyer des reproductions de leurs tableaux, et c'est aussi avec profit que l'on a consulté les photographies rassemblées dans la belle bibliothèque de Sir Robert Witt, à Londres. Enfin, M. C. Chowaniec, conservateur de la Bibliothèque polonaise, a bien voulu vérifier sur nos épreuves l'orthographe des noms polonais.
Nota. Nous reproduisons plus loin l'Apothéose de Psyché, d'après un cliché de la Zwingerbanhütte, à Dresde.
Thierry, dans son Guide des amateurs et des étrangers, Paris, 1787, in-8° (t. II, p. 129), mentionne de la façon suivante un plafond de l'hôtel de Bretonvilliers, bâti en l'Ile Saint-Louis Note: « On remarque dans une pièce à rez-de-chaussée, au-dessous de la galerie, un plafond en deux parties représentant l'Assemblée des Dieux ; il est attribué à Sylvestre.» Bien qu'aucun prénom ne soit indiqué, il semble que le membre de la dynastie des Silvestre, visé par cette phrase, ait été Louis Silvestre le jeune (futur Louis de Silvestre), de préférence son frère à Charles-François (1667-1738). La disparition du principal témoin, en l'occurrence le plafond lui-même, rend malaisée toute remarque. Néanmoins, on observera que Louis de Silvestre peignit une Assemblée des Dieux à Dresde (ci-après, nos 14-16). De plus, poursuivant sa description de l'hôtel de Bretonvilliers, Thierry déclare que « le plafond du petit salon d'été, qui est ensuite [la galerie], offre la Dispute de Neptune et de Minerve, en présence des Dieux, pour nommer la ville d'Athènes Note ». Or, Louis de Silvestre imagina et fut sur le point de peindre à Dresde une Dispute de Neptune et de Minerve (ci-après, p. 410, note 1). Enfin, c'est à Le Raguet de Bretonvilliers que la gravure du tableau de Silvestre : Bacchus et l'Amour est dédiée (ci-après, N°55). La fragilité de ces remarques ne permet pas de conclure ; cependant, on présume que si Louis de Silvestre travailla à l'hôtel de Bretonvilliers, ce dut être avant son départ pour l'Allemagne et plus vraisemblablement entre les années 1710 et 1715.
À l'huile sur toile. Sur une roue du char de l'Aurore se lit la signature : « L. Silvestre pinxit 1715. »
Dresde. Ancien château royal, chambre à coucher d'Auguste II.
Cette composition fut peinte à Paris.
L'inventaire après décès de Louis Silvestre signale, sous le n° 1, différentes esquisses pour des plafonds, « dont deux de la chambre du Roy de Pologne » (voir ci-dessus, p. 390).
On trouvera des descriptions de ce plafond dans la Beschreibende Darstellung cahier 22, p. 379 ; dans le livre de Otto Müller, p. 141-142 ; dans l'article de Servières, p. 334 ; Réau, p. 169.
Cette peinture plut tellement à Auguste II que, par un édit daté de Posen (28 janvier 1716), il fit augmenter de 200 thalers les gages de l'artiste.
Château de Moritzburg, près Dresde. Monströsensaal.
Ces peintures sur cuir sont complétées par des dessus de portes représentant des amours encadrant des vases de fleurs. Bien que l'on n'en ait pas la preuve formelle, il est Presque certain que cet ensemble, de même que celui de l’actuelle salle de billard (voir nos 7-12), fut exécuté par Silvestre et ses élèves, vers 1725 Note .
Château de Moritzburg, près Dresde. Salle de billard.
La décoration de la pièce est complétée par des panneaux figurant les Saisons et une allégorie. Exécutée dans les mêmes conditions que la décoration de la Monströsensaal (voir no 3-6).
Dresde, Pavillon japonais, grand salon (disparu) Note.
Composition peinte à fresque ; terminée vers 1723. Fortement détérioré par les soldats prussiens, lors de la guerre de Sept ans, ce plafond ne fut pas restauré et acheva, par la suite, de se dégrader.
Otto Müller en donne une description complète, d'après un ancien auteur allemand (p. 146) ; voir aussi Servière, p. 336 ; Réau, p. 169.
Signé sur l'aile d'un zéphyre : « Silvestre p. 1723. »
Signé sur l'aile d'un amour : « 1717 Silvestre Px.
Achevé vers 1723.
Dresde, Palais du Zwinger, Mathematisches Pavillon.
Silvestre reçut, en 1723, un payement de 4,000 thalers pour ces travaux. 411
Cf. Beschveibende Davstellung, cahier 21, p. 436-437 , Otto Müller, p. 142 ; Servières, p. 334-335 ; le même, Dresde, 1911, gr. in-80, p. 49, fig. (Les villes d'art célèbres) ; Réau, p. 169.
A l'huile sur toile.
Signé sur le soufflet de la Calomnie : « 1719 Silvestre Pinxit.
Dresde. Ancien château royal, salle du trône d'Auguste II. La décoration de la salle est complétée par cinq dessus de portes également exécutés par Louis Silvestre (voir nos 67, 68, 81, 82, 86).
Cité par J. A. Lehninger, Description de la ville de Dresde et de ses environs. Dresde, 1782, in-80, p. 16.
Décrit par la Beschreibende Darstellung..., cahier 22, p. 382 ; Otto Müller, p. 143 ; Servières, p. 334-335 ; le même, Dresde, 1911, gr. in-80, p. 47, fig. (Les villes d'art célèbres) ; Réau, p. 169. Reproduit par C. Gurlitt, op. cit., t. I, p. 304.
Ce dut être à propos de l'exécution de ce plafond qu'Auguste II écrivit au comte de Wackerbarth, le 4 novembre 1718 : « Vous avez bien fait de commander Silvestre des dessins pour les plafonds des appartements, trouve à propos qu'il en fasse la peinture sur toile et non en fresque ; car, si un jour on venait détruire ces plafonds, la peinture serait perdue, au lieu qu'étant peinte sur de la toile, on pourrait toujours employer la peinture ailleurs. D'un autre côté, Silvestre devant travailler en hiver, il le fera plus Le commodément et plus promptement sur de la toile. » Le texte de cette lettre, conservée aux archives de Saxe a été reproduite par E. de Silvestre, Israël Silvestre et ses descendants, 2e edit. Paris, 1869, in 8°, p. 178-179
Mentionné par Otto Müller, p.143-144
Les archives de Saxe à Dresde possèdent une lettre de Silvestre datée du 5 avril 1726, relative à un projet de décoration monumentale pour l'Orangerie, au palais du Zwinger, à Dresde. No 380 : « Par ordre du Roy, j'ay fait le model d'un plafond, représentant le Triomphe des arts en Saxe, pour estre exécuté dans le salon du milieu, au fond de l'orangerie. Le prix en a esté réglé à quatre mille écus à l'obber Bau Amst Note, par le général comte de Wackerbarth, pour estre fait en 1728 ; mais Sa Majesté m'ayant occupé jusqu'à présent à d'autres ouvrages, celuy la n'est point fait. N'ayant présentement rien à faire, si c'est le bon plaisir de Sa Majesté, j'y travailleray cette année. A Dresde, le 5e avril 1726. »
« Louis SILVESTRE. »
Dresde. Kunstgewerbemuseum.
Plafond de vastes dimensions peint en 1742 pour la salle de bal du palais du comte Bruhl, Dresde. [Augustus -strasse.]
Endommagé lors du bombardement de Dresde par les troupes prussiennes, en 1760. Restauré en 1855 par le peintre J. Sattler. Épargné lors de la destruction du palais Brühl en 1892, il put être remonté au Musée des Arts décoratifs sous la direction du professeur Donadini.
Beschreibende Darstellung..., cahier 20, p. 518 ; Otto Müller, p. 149 ; Servières, p. 338 ; cité par le même dans Dresde, 1911, gr. in-80, p. 72, avec une figure p. 75 (Les villes d'art célèbres) ; Réau, p. 169.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre à Dresde 1733 » Toile. — H. 1,38 ; L. 1,03.
Château de Pillnitz (Saxe). A l'État saxon. selon les Tableau offert à l'électeur par Silvestre - selon les termes de son contrat - en 1733. Signalé par Otto Müller,p. 146 ; par Servières, p. 337
Vente faite par la Galerie royale de peintures. Dresde, 17 octobre 1859, no 54.
« … Agar dans le Désert, éloignée de son fils Ismaël, qu'elle ne veut point voir expirer de soif ; un Ange paroit lui montrer une Fontaine... »
Salon de 1750, no 2.
Peint pour la chambre à coucher de la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, à Versailles Note.
Cité par Engerand, Inventaire des tableaux commandés et achetés par la Direction des Bâtiments du roi, p. 445.
Légué par la dauphine, avec un pendant Note(voir ci-dessous, no 48), à l'abbaye royale de Saint-Cyr (cf. Germain Bapst, Inventaire de Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. Paris, 1883, in-4°, p. 172).
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre à Dresde 1732.
Toile. — H. 1,38 ; L. 1,03.
Château de Pillnitz (Saxe). — A l'État saxon.
Tableau offert à l'électeur par Silvestre selon les termes de son contrat - en 1732.
Signalé par Otto Müller, p. 146 ; par Servières, p. 337.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre à Dresde 1735. » Toile. — H. 1,39 ; L. 1,04.
Château de Moritzburg (Saxe). — A la maison royale de Saxe.
Tableau offert à l'électeur par Silvestre - selon les termes de son contrat - en 1735.
Signalé par Otto Müller, p. 146 ; se trouvait alors dans la chapelle privée du roi de Saxe, à Dresde. Mentionné par Servières, p. 338.
Toile _ H . 2,72 ; L. 1,42
Signalé par l'inventaire manuscrit des tableaux appartenant ou ayant appartenu à la maison royale de Saxe, comme conservé au château de Pillnitz.
Toile. Chantourné. H. 2,07 ; L. 1,52.
Château de Versailles, chapelle.
Peint vers 1709-1710. Les Comptes des Bâtiments de Logis XIV, publiés par J.-J. Guiffrey, portent, à la date du 25 septembre 1710 (t. V, p. 4 r 1), la mention d'un payement de 1,2001. fait « au Sr Silvestre, autre [peintre), pour an tableau représentant la Cène, qu'il a fait pour l'autel du St Sacrement de lad. Chapelle (de Versailles] ».
Voir l'inventaire de Nicolas Bailly, publié par Engerand (Paris, 1889, in-40), p. 503. Mentionné par la plupart des Guides des environs de Paris édités au cours du XVIIIe siècle.
Restauré et rentoilé par la veuve Godefroid et Colins en 1751 (Arch. nat., Oi 1934 A, cité par Engerand). En 1788, le tableau est indiqué comme ayant besoin « d'être lavé et verni » Cf. P. de Nolhac, La Peinture au château de Versailles en 1788 (Mélanges J.-J. Guiffrey). Paris, 1914, in 8°, p. 273. Catalogue Soulié, 3e édit., 1881, t. I, p. 14.
Signé au dos : « Louis agé de 78 ans à Paris 1752.
Tooile Cintré. .- H. 5,66; 3,53.
Dresde, Katbolische Hofkirche.
CF Beschreibende Darstellung.... Cahier 21, p 233. ; Otto Müller, p 150-151 ; Servières p. 340 dans une lettre datée du 29 juillet 1751, le comte Brühl, premier ministre du roi de Pologne, électeur Saxe, annonce à la dauphine que la commande d'un tableau destiné à l’église catholique de la cour, à Dresde, vient d'être faite à Louis de Silvestre.
Sur l'envoi de l'œuvre en Saxe et sa réception, on trouvera des détails intéressants dans la correspondance échangée entre Marie de Silvestre, fille du peintre, lectrice de la dauphine, et le comte de Wackerbarth, ministre du cabinet du roi de Pologne (publiée en partie par E. de Silvestre, Israël Silvestre et ses descendants, édit Paris, 1869, in-80 ; voir notamment les p. 67, note 2, 230, 235, 256). Il avait été question que Louis de Silvestre allât lui-même présenter son tableau à la cour de saxe. Mais son grand âge ne lui permit pas d'entreprendre un si long et pénible voyage. Il écrivit alors au comte de Wackerbarth une lettre, conservée aux Archives de Saxe dont voici le principal passage :
« Je viens, Monseigneur, d'achever un tableau pour l'église que Notre Auguste Maître [le roi de Pologne, électeur de Saxe] vient de faire bâtir. Il m'a été d'une grande consolation de pouvoir sacrifier encore à Sa Majesté la fin de ma vie, qui avait été toute à lui. Si je juge de mon ouvrage par le succès qu'il a paru avoir ici, je pourrai être satisfait au delà de mes espérances, mais je n'attends la décision du sort de ce tableau et du mien que des suffrages de celui auquel j'appartiens et jusque-là je suis dans de justes inquiétudes. Permettez-moi, Monseigneur, d'implorer pour cet ouvrage la protection que vous avez bien voulu accorder aux autres ; je la sollicite aussi pour mes enfants...»
L'esquisse de ce tableau a figuré, sous le no 42, à l'inventaire après décès (inédit) de Nicolas-Charles Silvestre (1699-1767), neveu de Louis de Silvestre. Pahin de la Blancherie, dans son Essai d'un tableau historique Peintres de l'École française (Paris, 1783, in-4°), ignorant que Louis de Silvestre avait peint deux fois la Cène, indique (p. 231) cette esquisse comme étant celle de la Cène du château de Versailles (no 26 de notre catalogue).
On la retrouve à la vente Jacques-Augustin de Silvestre (1719-1809). Catalogue, par Regnault-Delalande, Paris 1811, in-8°, no 146, p. 26 (mise à prix 53 francs, avec différents dessins des Silvestre).
Toile. H, 2,92 ; L. 2,03.
Château de Moritzburg (Saxe), chapelle – A la maison royale de Saxe,
Une inscription se lit au coin inférieur droit : « Ce que l’on voit dans ce tableau représentant un Christ en croix formé par des nuées, au milieu d'un ciel bleu, a esté vü au ciel du costé du soleil couchant à la vigne de Rotschberg, à six heures et un quart du soir, le 19e may 1734. Sa durée parfaite a esté d'un quart d'heure.
Les spectateurs étaient :
M. l'abbé Pirenne, C. [catholique].
M. Bildstein le fils et son valet, L. (luthériens).
M. Favrier (C.), Me Embry (C.).
Mme de Richter, veuve (L.)
Les vignerons, les vigneronnes et le jardinier (L.) ; Mad. Sylvestre et ses deux filles (C.), et moi Louis Sylvestre, qui l'ait peint tel que l'on voit ici. Les personnes cy-dessus nommées, dont la plupart l'ont vu peindre, sont convenues de la parfaite ressemblance autant que l'art peut représenter une chose aussi admirable et extraordinaire. »
Au XVIIIe siècle, ce tableau se trouvait dans la chapelle royale au château de Dresde. En 1895, selon Otto Müller, p. 147, il était conservé au garde-meuble saxon. Servières, P. 338.
Le « Bayerisches Nationalmuseum », à Munich, possède une copie au pastel de ce tableau (inventaire de 1908, no 442. H. 0,68 ; L. 0,52). Elle a été exécutée, en 1737, par la princesse Marie-Amélie de Saxe, plus tard reine des Deux-Siciles, puis reine d'Espagne (1724-1760).
Salon de 1750, no 4. Voir ci-dessus, p. 413, note 2.
Peint pour l'oratoire de la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, Versailles.
Cité par Engerand, Inventaire des tableaux commandés ou achetés par la Direction des Bâtiments du roi, p. 445.
Légué par la dauphine, avec un pendant (voir ci-dessous, no 34), aux Carmélites de Compiègne (cf. Germain Bapst, Inventaire de Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. Paris, 1883, in 4°, p. 171).
Toile. H. 4,ao ; L. 3,30.
Archives, XVII. 27
Paris. Réserves du Musée du Louvre.
« May de Notre-Dame », offert par la corporation des orfèvres en 1703. Demeuré à Notre-Dame jusqu'à la Révolution. Envoyé au Musée des Petits-Augustins. Restitué la cathédrale à l'époque de la Restauration. Donné au Musée du Louvre par décision du chapitre de Notre-Dame, en 1862.
L'esquisse de ce tableau a figuré en 1787 à la vente Lambert et du Porail (no 192, p. 79). Sa description au catalogue donne une indication curieuse que rien ne nous permet de contrôler : « Le petit Tableau du Grand qui est à Notre-Dame, représentant la Guérison du Paralitique ; composition de onze figures. Ce Tableau, dont le fond offre une belle architecture, peinte par J.-Baptiste Monnoyer, est d'un bel effet et d'une harmonie parfaite Note. Hauteur 39 pouces, largeur 28 T. » Le tableau même a été gravé par Nicolas Tardieu (1674-1749). Cf. Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, RC 8, no 102.
Mercure galant, mai 1703, p. 156-165 ; H. Stein, État des objets d'art Placés dans les monuments religieux et civils de Paris au début de la Révolution française (Revue de l'Art français ancien et moderne, 3e série, t. VI, 1890, p. 21) ; L. Tuetey, Procès-verbaux de la Commission des monuments, 1790-1794 (Revue de l'Art français, t. XVIII, 1902, p. 219 ; pièces annexes) ; Archives du Musée des Monuments français (Inventaire des richesses d'art de la France). Paris, 1886, in-40, t. II, p. 98-99, 130 et 147 ; Bellier de la Chavignerie, Les mays de Notre-Dame (Gazette des BeauxArts, 1re période, t. XVI, mai 1864, p. 468, no 73) ; V.-J. Vaillant, Les mays de Notre-Dame de Paris... (Nouvelles Archives de l'Art français, 2e série, t. II, 1880-1881, p. 449, no 73).
Toile. - H. 1,39 ; L. 1,04.
Signalé par l'inventaire manuscrit des tableaux appartenant ou ayant appartenu à la maison royale de Saxe comme conservé au château de Pillnitz (Wasserpalais). Aurait été peint en 1734.
Signé au dos : Peint par Louis Silvestre à Dresde 1734. Toile. H. 1,38; L 1,03.
Château de Pillnitz (Saxe). A l'État saxon.
Offert par Silvestre à l'électeur - selon les termes de son contrat en 1734.
Signalé par Otto Müller, p. 146 (se trouvait alors dans la chapelle privée du roi de Saxe, à Dresde) ; par Servières, p. 338.
Signé au dos : Peint par Louis Silvestre à Dresde 1722. Toile. Cintré. H. 1,75 ; L. 1,10.
Dresde. Église Saint-François-Xavier.
Cf. Beschreibende Darstellung..., cahier 21, p. 265.
Salon de 1750, no 3. Voir ci-dessus, p. 413, note 2.
Peint pour l'oratoire de la dauphine Marie-Josèphe de Saxe
Cité par Engerand, Inventaire des tableaux commandés ou achetés par la Direction des Bâtiments du roi, p. 445.
Légué par la dauphine, avec un pendant (voir ci-dessus, no 29) aux Carmélites de Compiègne (cf. Germain Bapst Inventaire de Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. Paris, 1883, in-4°, p. 171).
Toile. H, 1,80; L, 2,20,
Paris, Église Saint Nicolas des Champs, Chapelle Saint Louis
Proviendrait du prieuré de Saint-Martin-des-Champs. Cette origine problématique parait être la raison pour laquelle la toile fut attribuée à Silvestre. On pensa certainement que, puisque Silvestre peignit la Vie de saint Benoît au prieuré de Saint-Martin-des-Champs, puisque le Sacre de saint Augustin pouvait provenir du susdit prieuré, il se pouvait également que cette toile fût de Silvestre.
Cf. Inventaire général des richesses d'art de la France. Paris, Monuments religieux, t. III, p. 404.
Toile. — H. 1,05 ; L. 1,47.
Bruxelles. Musée d'art ancien. (Catalogue Wauters, 1906, p. 169, no 55)
Toile. — H. 1,05 ; L. 1,97.
Bruxelles. Musée d'art ancien. (Catalogue Wauters, 1906, p. 169, no 56.)
M. Pierre Marcel explique, dans son ouvrage sur la Peinture française au début du x vIlle siècle ( r 690-1721). Paris, 1910, in-40, p. 180, note 2, que le tableau représentant la Pierre exorcisée, qui figure au Musée d'art ancien, à Bruxelles (Catalogue Wauters, 1906, no 57. Toile. -H. 1,10 ; L. 2,00), ne serait qu'une copie d'un inconnu. L'original serait au Musée de Béziers, où il figure sous le titre de Miracle de saint Benoît, peint par Bon Boullongne (Catalogue de 1893, no 14. - Toile. — H. 1,02 ; L. 2,23)
Toile. — H. 1,05 ; L. 2,90.
Bruxelles, musée d'art ancien. (Catalogue Wauters, 1906, p. 169 n° 58)
Toile. — H. 1,05 ; L. 1,47.
Bruxelles, musée d'art ancien. (Catalogue Wauters, 1906, p. 169 n° 59)
Toile. H. 1,05 ; L. 1,47.
Bruxelles, Musée d'art ancien. (Catalogue Wauters. 1906, p. 169 n°60)
Toile. H. 1,05 ; L. 2,00.
Bruxelles, Musée d'art ancien. (Catalogue Wauters, 1906, p. 169, no 62.)
Toile. — H. 1,05; L 1.45.
Bruxelles. Musée d'art ancien. (Catalogue Wauters. 1906, p. 169, no 64.)
Toile. —H. 1,10 ; L. 2,35.
Paris. Musée du Louvre. (Catalogue no 874 a.)
Dessiné par Séb. Le Roy, gravé à l'eau-forte Coiny, terminé par Villery, pour le cours historiqueet élémentaire de peinture ou Galerie du Museum sentral de France (Musée Napoléon)… [etc.] publié par Filhol, Paris. 1802-1815, in 8° (32e livraison, planche II, notice p. 3-5). Le dessin ayant servi à cette gravure a figuré à la vente Filhol (après le décès de M, Grandsire), le 5 avril 1824, et jours suivants. Le catalogue rédigé Ch. Paillet l'indique sous le n° 456.
Toile H, 1.37; L.1,02
Bautzen (Saxe), Église Saint-Pierre
É$li•e
Tableau d’Autel mis en place en 1746. Il se trouvait en 1972 dans la chapelle du couvent.
Cf. Beschreibende Darstellung cahier 33, p. 22. Attribué Louis de Silvestre par le rédacteur du paragraphe.
Signé au dos : « Peint par Louis Sylvestre à Dresde 1725. »
Château d'Hubertusburg (Saxe). — Placé dans la sacristie. Une réplique dans la chapelle du même château.
Cf. Beschreibende Darstellung cahiers 27-28, p. 134. Signalé par Otto Müller, p. 145 ; par Servières, p. 337.
Château d'Hubertusburg (Saxe), chapelle, autel nord.
Cf. Beschreibende Darstellung cahiers 27-28, p. 134. Indiqué comme étant probablement de Silvestre. Signalé par Otto Müller, p. 145 ; par Servières, p. 337.
« Un tableau de 2 pieds et demi de haut sur 2 de large, représentant St Joseph qui tient sur ses genouïls l'Enfant Jésus ; à sa gauche, la Vierge, en prières, s'incline du côté du Sauveur ; au-dessus, une gloire, avec quelques têtes de chérubins. »
Salon de 1750, no 1.
Voir p. 413, note 2.
Peint pour la chambre à coucher de la dauphine MarieJosèphe de Saxe, à Versailles.
Cité par Engerand, Inventaire des tableaux commandés ou achetés par la Direction des Bâtiments du roi, p. 445.
Légué par la dauphine, avec un pendant (voir ci-dessus, no 22), à l'abbaye royale de Saint-Cyr (cf. Germain Bapst, Inventaire de Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France• Paris, 1883, in-40, p. 172).
Paris. Église Saint-Roch (détruit).
Exécuté, vers septembre 1710, la coupole de la chapelle de la Vierge. Détruit apparemment vers 1748, lorsque Pierre peignit pour cette même coupole une Assomption de la Vierge.
Signalé par Germain Brice, Description de Paris, 8e édit' (1725), t. I, p. 255 ; par Pahin de la Blancherie, Essai d'un tableau historique des Peintres de l'École française. Paris, 1783, in-40, p. 231.
Dresde. Kupferstichkabinett.
Gravure anonyme, en vente chez E. Jeaurat (1688-738).
Ajoutons à cette liste le tableau, envoyé en 1710, par Silvestre, au cardinal Ottoboni à Rome, et qui représentait peut-être un sujet religieux.
L'existence de ce tableau nous est révélée par la Correspondance des directeurs de l'Académie de France à Rome. A la date du 17 juillet 1710 (édition Montaiglon, t. III, p. 399), Poerson écrit au duc d'Antin : « Je devois aller ce jour la chez M. le cardinal Ottobon... Je vis aussi les deux tableaux des Srs Bertin et Silvestre, dont son Éminence me parut contente. » Remarquons à nouveau ici, en passant, que Silvestre et Bertin étaient très liés et que c'est à la place de Nicolas Bertin, primitivement sollicité, que Silvestre partit pour la Saxe.
Toile. H. 1,12 ; L. 1,26.
Dresde. Ancien château royal. — A l'État saxon.
Dresde. Kupferstichkabinett.
Gravé par Nicolas Château (né vers 1680, mort vers 1751). L'estampe est dédiée à la princesse de Conty douairière par F. Silvestre
Signalée par Nagler (1846), t. XVI, p. 413 ; par Le Blanc (1854), t. I, p. 636, no 43.
Ce dernier la donne par erreur à Guillaume Chasteau, mort vers 1685.
Toile. — H. 0,97 ; L. 0,70.
Potsdam. Château de Sans-Souci, no 5641.
Peut-être l'Apollon et Daphné exposé par Louis Silvestre au salon de 1704 (p. 31 du livret).
Ancienne collection de Frédéric 11. Décrit par P. Seidel, dans Les collections d'œuvres d'art français du XVIIIe siècle appartenant à l'empereur d'Allemagne, traduction française par P. Vitry et J. J. Marquet de Vasselot. Berlin, 1900, in-fol , p137, n°134.
Pendant de notre no 74 (voir ci-après).
Réplique de ce tableau exposée dans les salons de l'ancien château royal, à Dresde (Toile. - H. 0,80 ; L. 0,98. - A l'État saxon).
Gravé en 1707 par Nicolas Château. L'estampe se trouve au Kupferstichkabinett de Dresde, et a été signalée par Nagler (1846), t. XVI, p. 413 ; par Le Blanc (1854), t. I, p. 637, no 3. Elle est dédiée par F. Silvestre à Jules Hardouin-Mansart.
Toile ovale. — H. 0,80 ; L. 0,73. Musée de Compiègne.
Peint pour le pavillon de la Ménagerie, à Versailles, en 1701.
Attribué successivement à Noël-Nicolas Coypel et à Antoine Coypel.
M. Pierre Marcel a rétabli avec bonheur la vérité et a publié toutes les références concernant ce tableau Note.
On ne peut que renvoyer à son excellent exposé. Pierre Marcel, La Peinture française au début du XVIIIe siècle (1690-1721). Paris, 1910, in-40, p. 197, n. 2.
Gravé par Louis Desplaces (1682-1739).
Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale. Suppléments non reliés, article « Louis de Silvestre » (portefeuille 1901). L’estampe est dédiée à le Raguet de Bretinvilliers.
Toile H 1,25 L 0.95
Dresde, ancien château royal – A l’état saxon
Voir le no 59.
Toile. H. 0,98 ; L. 1,50.
Château de Wilanow (près Varsovie). Au comte Branicki.
Reproduit par Ernest Luninski, dans Willanow (sic). Varsovie. 1915, pet. in-8°.
Le château de Moritzburg (Saxe) possède une copie légèrement réduite de cette toile (H. 0,90 ; L. 116. A la maison royale de Saxe). Un tableau qui présentait sinon le même sujet, du moins un sujet très voisin, a figuré sous le no 55 la vente faite par la Galerie royale de peinture de Dresde, le 17 octobre 1859.
Dessus de porte.
Toile. — H. 1,10 ; L. 1,57.
Château de Wilanow (près Varsovie), no 517. Au comte Branicki
Reproduit par Ernest Luninski, dans Willanov (sic). Varsovie, 1915, pet. in-fol., sous le titre : Bacchanale.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre Dresde 1732. »
Toile. - H. 1,08 ; L. 1,46.
Dresde, Staatliche Gemaldegalerie. No 766
Offert par Silvestre à l’électeur - selon les termes de son contrat – en 1733.
En 1782, ce tableau figurait dans la collection de l'électeur, sous le no 777 (cf. J. A. Lehninger, Abrégé de la vie des peintres dont les tableaux composent la Galerie électorale de Dresde... Dresde, 1782, in-8°, p. 233 ; par le même, Description de la ville de Dresde et de ses environs. Dresde, 1782, in-80, p. 246 ; Dussieux (1876, p. 227).
Le Kupferstichkabinett de Berlin possède une aquarelle d'après ce tableau (H. 0,630 ; L. 0,810).
Une réplique ou une copie de la toile, provenant d'une collection privée de Dresde, a passé en vente chez Lepke, à Berlin, le 10 mars 1909 (Toile. — H. 0,81 ; L. 0,61).
Le même sujet se retrouve à Dresde, au palais de Courlande, où il figure en dessus de porte, accompagné des sujets suivants : Bacchus et Ariane (voir notre no 56), Enlèvement de Proserpine (voir notre no 78) ; Vénus dans son char (voir notre no 83) ; Vénus et Vulcain (voir notre no 84).
Selon la Beschreibende Darstellung..., cahier 21, p. 498, il pourrait s'agir de copies d'après Silvestre, exécutées par Giovanni Battista Casanova (1732-1795).
Toile. — H. 0,78 ; L. 0,99.
Dresde. Ancien château royal. — A l'État saxon.
Dessus de porte.
Toile. H. 1,10 ; L. 1,49.
Château de Wilanow (près Varsovie), no 527. Au comte Branicki.
Indiqué par E. de Silvestre, Israël Silvestre et ses descendants, 2e édit. Paris, 1869, in-8°, p. 66, comme ayant été peint en même temps que Vénus et Adonis (no 82), dont l'Enlèvement d'Europe aurait été le pendant.
Toile. H. 2,18 ; L. 1,51.
Brunswig. Herzog Anton Ulrich Museum (ancien Landesmuseum), no 530a.
Don du prince Albrecht de Prusse. Acquis par ce dernier à Dresde en 1889. Provient probablement de la vente faite par la Galerie royale de peinture de Dresde (16 avril 1860, no 62).
M. Pierre de Nolhac, dans une étude sur l'Art français en Allemagne (Les Arts, 1919, no 173, p. 36), qualifie ce morceau de « brillante toile ».
Toile. — H. 1,42 ; L. 1,79.
Montpellier. Musée Fabre, no 763.
Morceau de réception à l'Académie, le 24 mars 1702. Signalé par Nicolas Guérin, Description de l'Académie royale... Note, p. 58 ; par Dargenville, Description sommaire des ouvrages de Peinture de l'Académie royale... Note, p. 130. Voir également A. Fontaine, Les collections de l'Académie de Peinture et de sculpture. Paris, 1910, in-40, p. 115, 152 (Inventaire de l'an II, no 117). Envoyé par l'État au Musée de Montpellier (an XI). Cité par A. Joubin, Études sur le Musée de Montpellier (Gazette des Beaux-Arts, avril 1924, p. 209-210).
Dessus de porte.
Toile. — H. 1,00 ; L. 1,56.
Château de Wilanow (près Varsovie), no 534. — Au comte Branicki.
Toile H. 1,28 ; L. 0,99.
Dresde. Ancien château royal. À l'État saxon.
Dessus de porte.
Toile. - H. 0,98 ; L. 1,44.
Dresde. Ancien château royal, salle du trône d'Auguste II. A l'État saxon.
Dessus de porte.
Toile. H. 0,98 ; L. 1,44.
Dresde. Ancien château royal, salle du trône d'Auguste II. A l'État saxon.
Dessus de porte.
Toile. —- H. 1,01 ; L. 1,56.
Château de Wilanow (près Varsovie). - Au comte Branicki.
Dresde. Kupferstichkabinett.
Gravé par Louis Desplaces (1682-1739).
Signalé par Nagler (1846), t. XVI, p. 413.
Toile. — H. 0,70 ; L. 0,89.
Dresde. Ancien château royal. A l'État saxon.
Dessus de porte.
Toile. - H. 0,95 ; L. 1,49.
Château de Wilanow (près Varsovie), no 524. Au comte Branicki.
Salon de 1704 (p. 30 du livret).
Toile. H. 0,69 ; L. 0,88.
Dresde, Ancien château royal, - A l'État saxon.
Il est difficile de préciser s'il s'agit de l'original ou d'une réplique du tableau gravé en 1717 par Henri-Simon Thomassin (1688-1741).
L'estampe (au Kupferstichkabinett de Dresae) est dédiée à Auguste II, roi de Pologne, en ces termes : « Serenissimo Frederico Augusto principi regio Poloniae et Electori Saxoniae offerebat humillimus et devotissimus Ludovicus Silvestre junior. »
Signalée par Nagler (1846), t. XVI, p. 413 ; par Le Blanc (1854), t. IV, p. 32, no 39.
Toile. —H. 0,97 ; L. 0,68.
Potsdam. Château de Sans-Souci, no 5639.
Ancienne collection de Frédéric II. Décrit par P. Seidel, Les collections d'œuvres d'art français du XVIIIe siècle appartenant à l'empereur d'Allemagne, traduction française par P. Vitry et J. J. Marquet de Vasselot. Berlin, 1900, in-fol., p. 136-137, no 133.
Pendant du no 53 (voir ci-dessus).
Dessus de porte.
Toile. —H. 1,00 ; L. 1,49.
Château de Wilanow (près Varsovie), no 533. - Au comte Branicki.
Toile. H. 0,87 ; L. 0,76.
Schwerin. Staatsmuseum.
Décrit par Friedrich Schlie, Beschreibung Verzeichnis der Wake âlterev Meister in der Grossherzoglichen Gemälde Gallerie zu Schwerin. Schwerin, 1882, in-8°, no 956.
Provient, sans doute, de la vente faite par la Galerie royale de Dresde, le 16 avril 1860 (no 62).
Toile. H. 1,11 ; L. 1,31.
Dresde. Ancien château royal. À l'État saxon.
Voir le no 59.
Vente faite par la Galerie royale de peintures de Dresde 17 octobre 1859, no 56.
Dessus de porte.
Toile. — H. 1,00 ; L. 1,49.
Château de Wilanow (près Varsovie), no 545 - Au comte Branicki.
Dessus de porte.
Toile. — H. 0,98 ; L. 1,44.
Dresde. Ancien château royal, salle du trône d'Auguste II.
Réplique plutôt qu'original du tableau gravé en contrepartie par Nicolas Château, au cours de l'année 1708. La gravure dédiée au duc d'Antin fut achevée par Jean Audran (1667-1756) Note. Cf. Nagler (1846), t. XVI, p. 413 ; Le Blanc (1854), t. I, p. 637, no 4.
Le « Department of Prints and Drawings » du British Museum possède un dessin de Louis Silvestre, qui pourrait être une étude pour le tableau original (voir ci-dessous, no 247).
Dessus de porte.
Toile. — H. 0,98 ; L. 1,14.
Dresde. Ancien château royal, salle du trône d’Auguste II. À l'État saxon.
Réplique plutôt qu'original du tableau exposé au Salon de 1704 (p. 31 du livret) et gravé en 1706 par Nicolas Château. L'estampe dédiée à « Monseigneur le chevalier de Bavière » se trouve au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, AA 4, article : Louis de Silvestre.
Voir Nagler (1846), t. XVI, p. 413 ; Le Blanc (1854) t. I, p. 637, no 2.
Dessus de porte.
Toile. H. 1,05 ; L. 1,41.
Château de Wilanow (près Varsovie), no 511. Au comte Branicki.
Voir no 59.
Toile. H. 1,25 ; L. 0,95.
Dresde. Ancien château royal. - A l'État saxon.
Voir no 59.
Dessus de porte.
Toile. — H. 1,00 ; L. 1,14.
Château de Wilanow (près Varsovie), no 544 Note. - Au comte Branicki.
Dessus de porte.
Toile. H. 0,98 ; L. 1,44.
Dresde. Ancien château royal, salle du trône d'Auguste II. - A l'État saxon.
Toile. H. 1,60; L. 1,33.
Toile. H. 1,60 ; L. 1,33.
Ces deux compositions proviennent vraisemblablement de la collection du comte Brühl, acquise en bloc par Catherine II. Signalées par Dussieux, dans la 1re édition de ses Artistes français à l'étranger (1856, p. 87) Note, comme se trouvant au Musée de l'Ermitage, elles ne figurent pas dans le catalogue de B. de Koehne (Saint-Pétersbourg, 1869-1870, 2 vol. in-8°). Elles se trouvent actuellement (1931) au château de Gatchina, près de Pétrograd.
Toile. — H. 1,10 ; L. 1,56.
Toile. — H. 1,25 ; L. 1,56.
Toile. — H. 1,13 ; L. 1,68.
Toile. — H. 1,25 ; L. 1,56.
Toile. —H. 1,25 ; L. 1,74.
Dessus de portes.
Dresde. Ancien château royal, salles du premier étage.
Indications communiquées par M. le docteur Erwin Hensler, d'après le catalogue manuscrit des tableaux ayant appartenu et appartenant à la maison royale de Saxe.
Au baron Jacques de Silvestre.
Gravé dans un ovale en 1708 par Nicolas Château.
Signalé par Nagler (1835), t. II, p. 500 (Eine singende junge Frau in griechischer Tracht...) ; par Le Blanc (1854) t. I, p. 637, no 8.
Signé à gauche, vers le bas : « Lud. Silvestre Junior. Pinxit. 1708. »
Toile H. 1,88 ; L. 1,75.
Prague - A M. Jindrick Belohribek.
Peint pour Armand-Gaston Ier de Rohan-Soubise, évêque de Strasbourg de 1704 à 1752. Demeuré en la possession de la famille de Rohan. Transporté par elle, lors de la Révolution, au château de Sychrow (Bohême). Ancienne collection von Novak (Catalogue, par Th. von Frimmel. Prague, 1899, in-8°, p. 49, no 80). Pendant du no 97.
« Ce Prince paroit sur les marches du Temple, dont les portes sont fermées : la Victoire, en le couronnant, annonce que cette nouvelle gloire qu'il acquiert est une suite de ses faveurs. Apollon, tenant sa lyre et placé sur un nuage, est à la droite d'Auguste et lui présente la Paix : elle est couronnée d'olivier et tient la corne d'abondance renversée, symbole des avantages qu'elle procure. Les Muses et les Arts marchent à sa suite, et ce Prince les prend sous sa protection. Mars, sur un nuage, est à la gauche : il se retire irrité à la vue d'un groupe de génies qui, sur le devant du tableau, mettent le feu à un amas d'armes de toute espèce. Le plan, qui est présenté par la figure allégorique de l'Architecture, est celui du théâtre de Marcellus qui fut bâtit sous le règne d'Auguste. Le fond du tableau est orné des principaux bâtiments qui décoroient alors la ville de Rome. »
Salon de 1757, no 1.
Peu de critiques parlèrent du tableau de Louis de Silvestre. Les plus importantes mentions qui lui furent accordées se trouvent dans le Mercure de France (octobre 1757, 1er volume, p. 156-157) et dans l'Année littéraire de Fréron (1757, lettre XV, p. 334-336). Voir aussi Collection Deloynes, au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, t. VII, p. 166-168 (pagination manuscrite).
Commandé par la Direction des Bâtiments, le tableau de Silvestre fut estimé par elle 2,000 1. (Arch. nat., carton 01 1922 B). F. Engerand a publié dans son des tableaux commandés ou achetés par la Direction de Bâtiments du roi (Paris, 1900, in-8°), p. 446, la mention relevée aux Archives nationales du parfait payement de ce tableau fait aux héritiers de Louis de Silvestre que nous avons signalé plus haut
L'esquisse du Temple de Janus fermé Par Auguste figure à l'inventaire après décès de Louis de Silvestre, sous le no 3 (voir p. 390).
Le cadre du tableau exposé au Salon de 1757 avait été sculpté par Honoré Guibert (né vers 1720, mort en 1791) (cf. H. Vial, A. Marcel et A. Girodie, Les artistes décorateurs du bois. Paris, 1912, in-40, t. I, p. 231. Article : Guibert).
Signé : « Louis Silvestre Junior Pinxit. 1708. » Toile. —H. 1,38 ; L. 1,75.
Prague. —- A M. Jindrick Belohribek.
Gravé en 1707 par Jean Audran (1667-1756). L'estampe est dédiée au cardinal de Rohan (Armand-Gaston Ier, évêque de Strasbourg de 1704 à 1752), pour lequel le tableau fut peint Note. Demeuré en la possession de la famille de Rohan et transporté par elle, lors de la Révolution, au château de Sychrov (Bohême). Ancienne collection von Novak (Catalogue, par Th. von Frimmel. Prague, 1899, in-80, p. 48, no 79).
Pendant du no 95.
Projet pour une tapisserie destinée à compléter la tenture de l'Histoire du roi. Signalé par les Comptes des Bâtiments sous Louis XIV, publié par J.-J. Guiffrey (t. V, p. 431 : 10 may 1710 - « Au Sr Silvestre, antre [peintre], pour un tableau représentant l’arrivée en France du Roy et de la Reine d'Angleterre. 200 l. »
Voir Inventaire général des tableaux du roi... , publié par Engerand, p. 444.
Peint vers 1709-1710.
Toiles peintes pour la pompe funèbre de Monsieur, duc d'Orléans (mort le 9 juin 1701), exécutées à Saint-Denis sous la direction de Jean Berain (1640-1711), dessinateur de la Chambre et du Cabinet du Roi. On lit, dans la relation de la cérémonie publiée par le Mercure galant (juillet 1701, p. 307), qu' « il y avoit dans les croisées deux tableaux, l'un contenant la Bataille de Cassel, l'autre le Siège de Saint-Omer, peints par M. Silvestre le Cadet ... Ces tableaux avoient vingt-cinq pieds de large sur dix- huit de haut ».
Les Comptes des Menus (Arch. nat., 01 2832), publiés par Henri de Chennevières (Revue de l'Art français ancien et moderne, 4e année, 1887, p. 139), portent la mention suivante : « A Silvestre, peintre, la somme de trois cens livres pour les deux grands tableaux représentant l'un le Siège de Saint-Omer et l'autre la Bataille de Moncassel (sic), qui ont servy à laditte pompe funèbre et qui occupoient les deux grandes croisées du chœur au-dessus des deux amphiteastres. » On aperçoit ces deux toiles peintes - quoique très indistinctement - sur la gravure que J.-B.Scotin (1674-1716) fit d'après cette solennité (Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale. Œuvre de Jean Berain, Ed 65, fol, 72).
Toile H 1,25 ; L 1,59
Dresde. Ancien château royal. A l'État saxon,
Servières, p. 334
Pendant du no 102
Signé au dos : « Ludovicus Silvestre, Pictor regis Christianissimi et in Regia picturae Academiae Professor, pinxit anno 1715. »
Toile. - H. 1,28 ; L. 1,55.
Dresde. Ancien palais royal. - A l'État saxon.
Pendant du no 101.
Le Musée de Versailles possède une réplique de ce tableau, acquise en 1838 à la vente Froissard, sous le nom de Rigaud (Archives du Musée du Louvre). Ses dimensions sont sensiblement les mêmes que celles de la toile de Dresde (H. 1,20 ; L. 1,55).
Cf. E. Soulié, Notice du Musée de Versailles, 3e édit., 1881, in-12, 3e partie, no 4344 ; Dussieux, 1876, p. 227 ; Servières, p. 334 ; Catalogue Soulié, 3e édit., 1881, in-12, 3e partie, no 4344 ; A. Pératé et G. Brière, Musée de Versailles. Catalogue, t. I : Compositions historiques, 1931, in-12, no 358 ; lieutenant-colonel Ch. Maumené et comte Louis d'Harcourt, Iconographie des rois de France, 1931, in-80, t. II, p. 140, no 191.
Ce tableau, ainsi que le précédent, servit de modèles pour les cartons des tapisseries exécutées à Dresde, sous la direction de Silvestre, par Pierre Mercier, lissier aubussonnais, émigré à la suite de la révocation de l'Édit de Nantes Note. Mercier fut aidé pour l'exécution de ce travail par un autre émigré, du nom de Nermot (voir E. Müntz, Notes sur l'histoire de la tapisserie. La tapisserie à Dresde, dans la Chronique des arts, 1888, no 18 (20 mai 1888), p. 150).
Achevées en 1719, ces tapisseries se trouvent actuellement (1931) au château de Moritzburg (Saxe) et appartiennent à la maison royale de Saxe.
Toile. - H. 4,97 ; L. 6,74.
Dresde. Gemäldegalerie, no 767.
Gravé en deux pièces par L. Zucchi (r 704-1779). Cf. Nagler, t. XXII, p. 345, no 2 (au Kupferstichkabinett de Dresde).
Ce tableau achevé, Louis Silvestre obtint un salaire de 9,000 thalers et fut anobli.
Cf. Dussieux (1876), p. 227 ; Otto Müller, p. 147 ; Sponsel, no 142, pl. 66 ; Servières, p. 338 ; Réau, p. 169.
Une esquisse ou une copie réduite de la toile appartient à la collection Dufour-Ferronce, à Leipzig (Toile. - H. 1,68 ; L. 2,18). Le tableau comprend plus de cinquante portraits représentant les principaux personnages de la cour de Saxe. Leurs noms ont été donnés par E. de Silvestre, Israël Silvestre et ses descendants, édit. Paris, 1869, in-80, p. 72-73 (en note). Une tradition s'est imposée à la Galerie de peinture à Dresde, selon laquelle la toile exposée, qui est la toile originale, aurait été placée durant plusieurs années dans les appartements de la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, au château de Versailles. Voir, notamment, le catalogue le plus récent de la Galerie de peintures, Die staatliche Gemäldegalerie zu Dresden, Dresde, 1929 (Die romanischen Länder, p. 372). Or, il nous parait certain que l'Assemblée de Neuhaus envoyée à la dauphine n'était qu'une copie Note.
On en trouve une autre preuve dans la correspondance entre Marie de Silvestre et le comte de Wackerbarth-Salmour. Cette correspondance est conservée aux Archives de saxe, à Dresde. Elle a été publiée, en partie, par E. Silvestre (ouvr. cité, p. 225). Le 13 décembre 1751, Marie de Silvestre parle de « la copie du tableau de Neuhaus qu'a Mme la Dauphine ». Le comte de Wackerbarth écrit à son tour, le 9 janvier 1752 : « la copie du tableau de Neuhaus » (Ibid., p. 227). Léguée par la dauphine frère le prince Xavier de Saxe, cette copie, qui devait avoir les dimensions de l'original, fut renvoyée en Saxe au début de l'année 1767 Note. En 1769, elle était placée dans la galerie du palais de Xavier de Saxe, à Dresde (Inv. général des objets mobiliers du prince Xavier, dressé Boser, aux Arch. de l'Aube, *E. 2067, liasse XXXII fonds de Saxe). Selon Otto Müller (p. 148), cette copie était, en 1895, en possession de l'archiduc Albrecht de Saxe Note.
Toile. — H. 1,70 ; L. 1,95.
Varsovie. - A M. Stanislaw Wydzga.
Peint en dessus de porte au palais de Saxe, à Varsovie.
Après la destruction du bâtiment, en 1842, il fit partie de la collection Zacharkiewicz. Signalé avec les nos 105, 106 et 107, en 1851, par E. Rastawiecki, Slownik Malarzy Polskich. Varsovie, 1850-1857, 3 vol. in-80, t. II, p. 169, sous le titre : Scène du sérail.
Toile. - H. 1,70 ; L. 1,95.
Varsovie. Au prince Janus Radziwill.
Peint en dessus de porte au palais de Saxe, à Varsovie. Après la destruction du bâtiment, en 1842, il fit partie de la collection Zacharkiewicz. Signalé avec les nos 104, 106 et 107, par E. Rastawiecki (ouvr. cité).
106 Nègre lutinant une bergère entourée de son troupeau.
Toile. - H. 1,70 ; L. 1,95.
Varsovie. - A M. Stanislaw Wydzga.
Peint en dessus de porte au palais de Saxe, à Varsovie. Après la destruction du bâtiment, en 1842, il fit partie de la collection Zacharkiewicz. Signalé avec les nos 104, 105 et 107, par E. Rastawiecki (ouvr. cité), sous le titre : Othello et Desdémone.
Toile. - H. 1,70 ; L. 1,95.
Varsovie. - Au prince Janus Radziwill.
Peint en dessus de porte au palais de Saxe, à Varsovie. Après la destruction du bâtiment, en 1842, il fit partie de la collection Zacharkiewicz. Signalé avec les nos 104, 105 et 106, par E. Rastawiecki (ouvr. cité).
Il existe de multiples portraits d'Auguste II, d'Auguste III, des reines Éberhardine et Marie-Josèphe d'Autriche, leurs femmes, qui passent pour des toiles de Silvestre. Il s'agit, en réalité, comme pour les autres souverains, de répliques ou de copies d'après des portraits officiels Note.
On s'est efforcé, sinon de retrouver les originaux des portraits des rois de Pologne, électeurs de Saxe, peints par Louis de Silvestre, ce qui eût été impossible, du moins dc reconnaitre les œuvres types, de les dater et de grouper autour d'elles les principale copies méritant une mention. Notre but étant, non une iconographie d'Auguste II ou d'Auguste III, mais la recherche d'un classement souple et rationnel, destiné à faciliter l'étude d'une partie fort confuse de l'œuvre de Louis de Silvestre, nous n'avons transcrit dans les paragraphes qui suivent que des descriptions, des renseignements, des détails utiles à cette étude, négligeant toutes indications superflues.
Portrait équestre, tourné vers la droite. Pendant du portrait équestre d'Auguste III (ci-dessous, no 118).
Toile. H. 2,67 ; L. 2,08.
Dresde. Staatliche Gemäldegalerie, no 768.
Le visage, surmonté d'une ample perruque frisée, a servi de modèle à Louis Silvestre pour divers portraits du roi (voir nos 112, 113).
Signalé par l'inventaire des collections de l'électeur en 1722, qui indique, en outre, plusieurs copies. Transporté en 1727 du château de Pretzsch au palais Flemming (à Dresde) et par la suite à la Galerie de peinture. Une copie moderne de ce portrait, exécutée par le peintre Fritsch, se trouve au château de Moritzburg (Saxe).
Dussieux (1876), p. 228 ; Otto Müller, p. 142 ; Sponsel p. 62, no 134, pl. 54 ; Servières, p. 337 ; Réau, p. 169. Reproduit, en outre, par Hermann Schmitz, Kunst und Kultur des 18. Jahrhunderts in Deutschland. München, pet. in-4°, p. 15
Selon M. Gunnar Lundberg (Naagra nyfunna porträt för Konstvenskap. Aargang XV, Hefk III. Lund ,1931).
Ce portrait d'Auguste II fut utilisé par Charles Boit (et non par Dinglinger) pour l'exécution de miniatures, dont l'une se trouve au Grünes Gewölbe », Dresde, et l'autre à Chantilly (où elle est indiquée à tort comme représentant Maurice de Saxe).
Une autre miniature représentant Auguste II, conservée dans la collection Lanckoronski, à Vienne, paraît avoir également été peinte d'après le tableau de Silvestre Note.
À mi-jambes, en armure, tenant un bâton de commandement.
Dresde. Kupferstichkabinett.
Gravure portant les indications suivantes : « Silvester Pictor Reg. Pinxit. - Gravé par C. A. Wortman, graveur de la cour de Cassel, 1723. »
Toile. - H. 2,74 ; L. 1,72.
Potsdam. Stadtschloss, Bronzesaal.
Peint en 1728, lors ou à la suite du voyage d'Auguste II en Prusse Note. Décrit par P. Seidel, Les collections d'œuvres d'art français du XVIIIe siècle appartenant à l'empereur d'Allemagne (traduction française par P. Vitry et J. J. Marquet de Vasselot). Berlin, 1900, in-fol., p. 131, no 132 Note.
Une réplique, présentant certaines différences de détails, se trouve Dresde, à la Gemäldegalerie (no 770), à laquelle elle fut offert les termes de son contrat (Toile. - H. 2,18 ; L. 2,02).
Voir le Catalogue des tableaux de la Galerie royale de Dresde, no 1698 ; Dussieux (1876), p. 227 ; Otto Müller, p. 146 ; Sponsel, p. 63-64, no 138 (fig., p. 64) ; Servières, p. 337 (avec r fig.) ; le même, Dresde, 1911, gr. in-80, p. 82 (fig.) ; Réau, p. 169. Reproduit, en outre, par Cornelius Gurlitt, August der Starke. Dresden, 1924, 2 vol. in-8°, t. I, p. 224.
Le portrait des deux rois a été gravé en 1728 par L. Zucchi (Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, N 2 ; cf. Nagler, t. XXII, p. 343, no 4) ; par Wolf et, au XIXe siècle, par Wilhelm Devrient (ces deux pièces au Kupferstichkabinett de Dresde). Il existe aussi au Kupferstichkabinett de Berlin, un dessin d'après ce même tableau (H. 0,530 ; L. 0,380).
Portrait en pied, de trois quarts à droite. Le roi, debout, est vêtu d'un habit de velours, tout scintillant de somptueuses broderies d'or, aux boutons de diamants. Dans le fond, on aperçoit un palais ouvrant sur la campagne.
Toile. H. 2,25 ; L. 1,32.
Château de Moritzburg (Saxe). - A la maison royale de Saxe
Reproduit par Cornelius Gurlitt, August der Starke. Dresden, 1924, 2 vol. in-8°, en frontispice au t. II.
Ce beau portrait, qui se trouvait autrefois au Palais royal de Leipzig, est présenté par Sponsel comme une œuvre Possible d'Antoine Pesne (p. 63, no 136, pl. 55). Ce qui rend attribution curieuse, c'est que Sponsel lui-même a ajouté que l'inventaire ( ?) Note Indique Silvestre comme auteur du tableau. Ceci nous paraît plus exact. En effet, à bien considérer la toile, on s'aperçoit rapidement qu'il s'agit d'un portrait procédant du portrait d'Auguste 11 sur le tableau d'alliance des deux rois (ci-dessus, no 110). Même attitude générale du prince, tourné de trois quarts à droite, même chapeau, maintenu sous le bras gauche même coupe d'habit aux basques évasées. Seuls sont différents la position des jambes et leur revêtement (bottes dans le premier, bas de soie et souliers boucles de diamants ici), le bras droit (ce qui est aisé expliquer, les deux rois se serrant la main) et, enfin, détail accessoire, la garniture de l'habit. A ces observations peuvent s'ajouter les remarques fournies par l'étude et l'examen comparatif de la facture des deux tableaux.
En pied, de face, protégé par une armure. Décoré de l'Aigle blanc. Le visage du roi procède d'un même prototype que son portrait équestre (no 108).
Toile. — H. 2,30 ; L. 1,71.
Dresde. Ancien château royal, Eckparadesaal. - A l'État saxon.
Cf. Sponsel, p. 62, commentaire du no 134. Une copie se trouve dans l'escalier du château (Toile. - H. 2,40 ; L. 1,40). Il en existe d'autres mentionnées par Sponsel, ainsi qu'une copie en buste, à l'Historisches Museum de Dresde.
Debout, en pied, tourné de trois quarts vers la gauche. Protégé par une cuirasse aux bordures finement damasquinées, chaussé de lourdes bottes éperons, le roi, décoré de l'Aigle blanc, désigne de la main gauche le fond de la toile, éclairé par l'incendie d'une forteresse. Son poing droit est appuyé sur la hanche. Le manteau royal, négligemment attaché sur l'épaule droite, retombe en larges plis. La tête du souverain, sans être absolument semblable au prototype offert par son équestre (no 108), s'en rapproche beaucoup.
Toile. H. 2,05 ; L. 1,20.
Château de Moritzburg (Saxe). - A la maison royale de Saxe.
Autrefois au palais royal, Dresde. Décrit et publié par Sponsel, p. 61, no 133. Une réplique jusqu'aux genoux au château de Gripsholm en Suède (Toile. – H1,46 ; L 1,112), porte au dos l'inscription : « copié pat Silvestre d'après l'original peint par luy-mêrne » Note. Le Musée des Beaux-Arts de Lausanne expose (no 337) un portrait d'Auguste II, attribué Rigaud, provenant du legs de Louis Arlaud (1772-1845) Note Cette attribution doit être repoussée, étant donné l'aspect de la toile Note. En comparant la photographie de ce tableau à celle du portrait d'Auguste II par Louis Silvestre, décrit dans cette notice, on constate une identité absolue dans la pose, l'arrangement des vêtements et les mains. La physionomie n'évoque que de très loin Auguste II et le manteau du personnage est dépourvu d'hermine. Cet inconnu est décoré de l'ordre danois de l'Éléphant blanc. Sans vouloir expressément donner cette toile médiocre à Silvestre, on est certain qu'elle a été conçue par quelqu'un le touchant de très près, parent ou élève.
Décoré de la Toison d'or et de l'Aigle blanc. En pied, debout, tourné de trois quarts vers la droite. Protégé par une armure recouverte du manteau royal, soutenu par un jeune nègre. le roi a le poing gauche sur la hanche. De la main droite, il tient un bâton de commandement. Un même original a inspiré le visage du roi sur ce portrait et sur le portrait no 115
Toile. H. 3,07 ; L. 1,79.
Dresde. Ancien château royal. À l'État saxon.
Décrit et publié en partie par Sponsel, p. 63, No 137, pl. 59 ; Servières, p. 339.
Autrefois au palais Brühl, de même que les portraits de la reine Éberhardine (no 117), d'Auguste III (No 125), Marie-Josèphe d'Autriche (no 132) Note.
Une réplique du portrait d'Auguste II se trouve au Musée de l'armée, à Dresde (Toile. - H. 2,60 ; L. 1,55).
Représenté jusqu'aux genoux, tourné vers la droite, il tient un bâton de commandement. Cette représentation du roi se rapproche d'un portrait d'Auguste II, l'ancien château royal de Dresde (no 114). Dans le fond du tableau, on aperçoit une ville ou une citadelle en flammes et des artilleurs servant un canon. Un même original a servi peindre le visage du roi sur ce portrait et sur le portrait no 114.
Toile. —H. 1,58 : L. 1,18.
Château de Wilanow (près Varsovie). — Au comte Branicki.
Réplique d'un original disparu. Mentionnée dans le plus ancien inventaire de Wilanow, datant de l'année 1743. Reproduit par Ernest Luninski, dans Willanow. Varsovie, 1915, pet. in-8°. Un autre exemplaire du même tableau, qui doit être également la copie d'un original disparu, se trouve au château de Goluchow, au prince Adam Czartoryski (Toile. - H. 1,56 ; L. 1,20). Ce tableau est enregistré, sous le no 188, dans le catalogue manuscrit des tableaux du château de Goluchow, rédigé par M. le professeur Batowski. Une notice du XIXe siècle indique qu'il provient de Paris et fut « trouvé dans une boutique de la rue Saint-Lazare ».
Le roi, en cuirasse recouverte du manteau royal et décoté de la Toison d'or, s'appuie d'une main sur un casque panache, tandis que de l'autre il brandit un bâton de commandement. Au fond, on aperçoit une tente.
Dresde. Kupferstichkabinett.
Estampe portant l'indication : « L. Silvestre pinx. - Bernigeroth sc. » Selon le manuscrit d'Heinecken (au Kupferstichkabinett de Dresde), il existe une autre gravure de Bernigeroth représentant Auguste II, qui porte l'inscription : « Fredericus Augustus Rex... [etc.]. .. » Cette pièce, sans nom de peintre, aurait été exécutée d'après une toile de Silvestre.
Au nombre des portraits d'Auguste II signalés comme étant de Silvestre et sur lesquels on n'a pu obtenir de précisions, citons une toile appartenant au comte Alfred Potocki et une autre faisant partie des collections d'État au château Wawel, à Cracovie (don du comte Mycielski). Cette dernière provient du château de Rydzyna, près de Leszno. Un portrait d'Auguste II, d'après Silvestre, se trouve aussi au château Wawel (d'après une communication de M. le professeur Batowski).
Le palais de Lazienki, à Varsovie, possède une copie d'un portrait d'Auguste II, exécuté par Marcello Bacciarelli (1731-1814), d'après Louis de Silvestre Note.
En pied, de face. Auprès d'elle, sur un coussin, les attributs de la royauté. Le visage de la reine est peint d'après le même original que le no 118.
Toile. — H. 3,07 ; L. 1,79.
Dresde. Ancien château royal.
Cf. Sponsel, p. 64-65, no 139, pl. 56. Reproduit également, en partie, par Cornelius Gurlitt, August der Starke. Dresden, 1924, 2 vol. in-80, t. I, p. 192. Vient du palais Brühl (voir p. 445, note 4). Une copie au château de Pillnitz (Saxe), une autre probablement au château de Moritzburg (Saxe). Citons aussi celles du château de Sensslitz (Saxe), cf. Beschreibende Darstellung..., cahier 37, P. 355-356 ; de Gröba (Herrenhaus), cf. Beschreibende Darstellung..., cahier 38, p. 95. Mentionnons d'autres copies, plus ou moins modernes, à Dresde, parmi lesquelles une à l'ancien château royal dans le « Blauer Salon ».
Assise de face, jusqu'aux genoux. À côté d'elle, un jeune Maure lui présente un coffret, dans lequel, accroché un fil de perles, se trouve un médaillon offrant les traits d'Auguste IINo 117.
Le visage de la reine est peint d'après le même modèle que le
Toile. —H. 1,47 ; L. 1,13.
Château de Gripsholm (Suède), no 1183.
Une très médiocre copie d'après le même original que ce tableau se trouve au château de Moritzburg (Saxe) Note.
Portrait équestre, tourné vers la gauche. Pendant du portrait équestre d'Auguste II (voir ci-dessus, no 108).
Le visage, surmonté d'une ample perruque blanche, procède d'un modèle également commun aux nos 121 et 122.
Toile. — H. 2,67 ; L. 2,08.
Dresde. Staatliche Gemäldegalerie, no 769.
Otto Müller, p. 142 ; Servières, p. 337 ; Réau, p. 169 Note.
Selon Sponsel (p. 62), ce portrait aurait été peint en 1715, à Paris, lors du voyage du prince électoral.
Signalé par l'inventaire des collections de l'électeur en 1722. Transporté en 1727 du château de Pretzch au palais Flemming (à Dresde) et postérieurement la Galerie de peinture Note.
En pied. H. 2,45 ; L. 1,33. Toile.
Berlin. Schossmuseum, no 2668.
Don du grand-duc de Mecklenbourg-Schwerin.
Ce tableau, copie simplifiée du grand portrait peint par Rigaud en 1715, lors du passage du futur Auguste III à Paris Note, est attribué à Silvestre. Cette supposition peut être admise facilement. Une seconde copie du portrait de Rigaud, semblablement simplifiée, se trouve au château de Moritzburg (Saxe) Note.
En armure, jusqu'aux genoux, tourné vers la gauche. Décoré de l'ordre de l'Aigle blanc, il s'appuie de la main droite sur un bâton de commandement. Le visage, surmonté d'une ample perruque blanche, procède d'un modèle également commun aux nos 119 et 122.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre à Dresde 1725. » Toile. — H. 1,56 ; L. 1,20.
Berlin. Staatliche Schlösser, no 1635.
Ce tableau se trouvait, voici quelques années, au ministère du Travail, à Berlin. En mars 1931, il était en cours de restauration.
En armure, jusqu'aux genoux, tourné de trois quarts à gauche. Recouvert en partie du manteau brodé et fourré d'hermine, maintenu par une agrafe, orné de quatre perles et de diamants, le prince a le poing gauche sur la hanche. Le bras droit ni-tendu, il paraît désigner quelque chose d'invisible pour le 8Pectateur, On aperçoit, vers la droite, la plaque de l'ordre de l'Aigle blanc. Le visage, surmonté d'une ample perruque blanche, procède d'un modèle également commun aux nos 119 et 121. Au dos l’inscription « Copié par Silvestre d'après l'original peint par luy-meme. »
Toile – H : 3,07 ; L : 1,79
Château de Gripsholm (près de Stockholm), no 1286.
Nous n'avons pas rencontré, au cours de nos recherches l'original de Silvestre, « peint par luy même », dont ce tableau est une copie. Très proche du no 12 r, il est à présumer qu'il fut peint vers la même époque, c'est-à-dire en 1725.
On trouve au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale (N 2) plusieurs gravures de petit format, inspirées par l'original de ce portrait. Bien qu'indifféremment tournée vers la droite ou la gauche, la tête du prince sur ces estampes est semblable à la toile ici décrite. De même paraît presque identique l'arrangement du manteau fourré d'hermine. La Toison d'or, visible sur ces estampes, ne se trouve pas sur la copie conservée au château de Gripsholm. Parmi les gravures signalées, deux s'imposent à l'attention. L'une porte le nom du graveur Bernigeroth, et Heinecken en fait état dans son catalogue manuscrit (au Kupferstichkabinett de Dresde ; article : Louis de Silvestre). L'autre est anonyme et montre, accompagnant les armes du prince, l'inscription suivante : « Friedrich August - Kônigl. Pôlnischer Printz - Hertzog zu Sachsen Jul. Clev. und Berg, etc., etc. — Erb Printz der Chur Sachsen. »
En buste.
Toile. — H. 0,84 ; L. 0,64.
Château de Schleissheirn (près de Munich). Collections de l'État bavarois, no 4461.
Peut-être le portrait en buste gravé par C. Roy (ci-dessous, no 124).
En buste et portant une cuirasse. Gravé par C. Roy.
Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, N
Peut-être le portrait du prince électoral, conservé au château de Schleissheim (ci-dessus, no 123).
Debout, en pied, de face, revêtu d'un costume polonais, décoré de la Toison d'or et de l'Aigle blanc. Sur une table, droite, sont posés les insignes de la royauté. A gauche, sur le trône, le manteau royal.
Toile. --- H. 3,07 ; L. 1,79.
Dresde. Ancien château royal. — A l'État saxon.
Peint en 1737. Décrit et publié, en partie, par Sponsel, p. 66-67, no 141, pl. 58 ; Servières, p. 339. Vient du palais Brühl, à Dresde (voir p. 4). Pendant du portrait de Marie-Josèphe d'Autriche (ci-dessous, no 132). Ce portrait a été gravé à plusieurs reprises. En 1744, une convention fut signée entre l'envoyé de la cour de Saxe, à Paris, et Claude Drevet (1697-1781). Ce dernier s'engageait, moyennant « la somme de neuf mille livres... et au surplus... cent épreuves » de la gravure, à reproduire, en deux ans, l'œuvre de Silvestre, sur cuivre. Claude Drevet négligea le travail et il ne resta de sa tentative que des épreuves, avant toutes lettres, extrêmement rares. Jean Daullé (1703-1763) grava, à son tour, la toile de Louis de Silvestre. Son travail fut achevé en 1750 (cf. E. Delignières, Catalogue raisonné de l'Œuvre gravé de Jean Daullé d'Abbeville... Paris, 1873, in-80, p. 3-4, no 4 ; Portalis et Beraldi, Les gaveurs du XVIIle siècle. Paris, 1880-1882, 3 vol. in-80, t. I, p. 669, no 38 ; F. Courboin, Histoire illusVée de la gravure en France, 2e partie (1600 à 1800). Paris, 1924, in-40, p. 33) ; exemplaire de la gravure de Daullé à la bibliothèque d'Abbeville. Élève de Daullé, Beauvarlet (1731-1797) aurait aussi gravé le portrait d'Auguste III, en costume polonais (G. Duplessis, Catalogue de la collection des portraits français et étrangers au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale. Paris, 1896, in-8°, t. I, p. 104, 2e colonne). Enfin, il existe une dernière gravure de la toile de Silvestre, exécutée par L. Zucchi (Cabinet des Estampes nationale, N 3) Note.
On trouve de très nombreuses copies de ce portrait, en pied, soit jusqu'aux genoux Note. La plupart sont en Pologne, Toile H. 1,50 ; L. 1,05) et probablement au Musée Mielzynski à Poznan ; au Musée municipal, à Torun ; chez M. J. Epstein, Varsovie ; à Cracovie au Musée national reproduit par F. Kopera (Malarstwo w Poisce od XVI do XVIII vieku. Krakow, 1926, in-4°, p. 259, fig. 236).
D'autres en Allemagne, notamment au château d'Hamelschenburg, près Hanovre, au baron von Klenck.
Debout, de trois quarts à droite, jusqu 'aux genoux. Décoré de la Toison d'or et de l'Aigle blanc, vêtu d'un habit de velours uni laissant voir une veste brodée, le roi tient un chapeau sous le bras gauche et un gant de la main droite.
Toile. H. 2,25 ; L. 1,32.
Château de Moritzburg (Saxe) Note. — A la maison royale de Saxe.
Une étude pour cette toile appartient au baron Jacques de Silvestre (ci-dessous, no 127). Pendant du portrait de Marie-Josèphe d'Autriche, ce portrait, peint par Louis de Silvestre en 1743, a été gravé par Johann Georg Schmidt, en 1753 (Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, N 2). Voir J. E. Wessely, Georg Friedrich Schmidt. Verzeichniss seiner Stiche und Radievungen. Hamburg, ISS7, in•80, p. 2, no 4 ; A. Appel, Das Weyk von J. G. Schmidt (1712-1775). Dresden, 1887, in-80, p. 2, no 5 ; Dussieux (1876), p. 229 ; Portalis et Beraldi, Les graveurs du XVIIIe siècle. Paris, 1880-1882, 3 vol. in-8°, t. III, p. 522, n°3 F. Courboin, Histoire illustrée de la gravure en France, partie (1600 à 1800). Paris, 1924, in-40, p. 37 ; Réau, P. 222
En buste, tourné de trois quarts vers la gauche.
Au dos : « Frederic-Auguste III roi de Pologne Peint par Louis de Silvestre son premier peintre 1743 Note. » Toile. —H. 0,50 ; L. 0,42.
Au baron Jacques de Silvestre.
Cette toile nous paraît être une étude pour laquelle Auguste III posa en vue de l'exécution du portrait officiel peint en 1743, gravé plus tard par G. F. Schmidt, et de ses répliques (ci-dessus, no 126). L'habit du roi, chargé ici d'une large broderie d'or, est uni sur la gravure de G. F. Schmidt. On relève de même, en comparant ces deux pièces, d'autres différences dans les vêtements.
Le château de Wilanow (près Varsovie) possède une miniature, peinte sur porcelaine, figurant Auguste III en buste, très proche de ce portrait. Le roi est recouvert du manteau royal, fixé sur l'épaule droite au moyen d'une agrafe de pierres précieuses (reproduite par E. Luninski, Willanow [sic]. Varsovie, 1915, pet. in-80).
Le roi, vu jusqu'aux genoux, de face, porte une cuirasse, sur laquelle le manteau royal est en partie drapé. Décoré de la Toison d'or et de l'ordre de l'Aigle blanc, le souverain a le Poing gauche sur la hanche et tient de la main droite le bâton de commandement, qu'il appuie sur une tablette où sont déposés les insignes de la royauté.
Toile. H. 1,75 ; L. 1,16.
Cracovie. Musée Czartoryski, no 172. Repr. par F. Kopera. cit., fig. 239.
Ce portrait, peint avant 1748, a été gravé Clans un ovale par Jean paulié (E. Pelignières, op. cit. Paris, 1873, in-8°, p. 4, N° 5 ; Portalis et Beraldi, les graveurs du XVIIIe siècle. Paris, 1880-1882, 3 vol. in-80, t. 1, p. 669 no 39, et Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, N° 2). Il existe plusieurs répliques ou copies procédant du même original que cette toile. Parmi les principales, on peut en citer une au château de Moritzburg (Saxe) dans la Polenzimmer (Toile. H. 1,10 ; L. 1,26), et une seconde l'ancien palais royal, à Dresde, où le roi pose la main sur un globe surmonté de la croix.
En buste, dans un ovale. Il porte une cuirasse recouverte, en partie, du manteau royal, maintenu au moyen d'un large fermoir de pierres précieuses. Deux décorations, dont la Toison d'or. Le visage du roi se rapproche du prototype (inversé) offert par le portrait conservé au Musée Czartoryski, Cracovie (voir no 128).
Varsovie. Collections du Musée national.
Gravure à la manière noire, exécutée après 1742, par M. Deisch, artiste qui travailla à Varsovie de 1729 1750. La bibliothèque Krasinski (à Varsovie) possède deux épreuves de cette gravure. Sur la première, la tête d'Auguste III est de face ; sur la seconde, elle est tournée vers la droite.
En armure, décoré de l'ordre de la Toison d'or et de l'Aigle blanc.
Toile. H. 0,83 ; L. 0,63.
Varsovie. Musée national, no 459.
Ce portrait provient du cloître des Missionnaires et aurait été peint vers 1746 Note.
En costume de cour, recouvert du manteau fourré d'hermine, la princesse est assise, de face, au centre d'une composition architecturale d'un grand effet décoratif.
Toile. H. 2,18 ; L. 1,66.
Dresde. Staatliche Gemäldegalerie, no 771.
Cf. Dussieux (1876), p. 227 ; Otto Müller, p. 145 ; Sponsel, p. 67, no 143, pl. 58 ; Servières, p. 337. Reproduit, en outre, par Hermann Schmitz, Kunst und Kultur des 18. Jahrhunderts in Deutschland. München, 1922, pet.
in-4°, p. 26.
Mentionné dans l'inventaire général des collections de l'électeur en 1722. Placé à ce moment dans la chambre à coucher d'Auguste II.
Une copie de ce tableau se trouve à l'ancien château royal, à Dresde (Toile. — H. 2,27 ; L. 1,67).
Une réplique, jusqu'aux genoux, qui présente des différences de détail assez sensibles, se trouve au château de Gripsholm, près de Stockholm (no 1182). Elle porte au dos l'inscription suivante : « Copié par Sylvestre d'après l'original peint par luy-même » (Toile. H. 1,47 ; L. 1,13) Note.
Debout, en pied, de face. Vêtue d'une robe de velours, bordée d'hermine, s'ouvrant pour laisser voir une jupe de brocart, brochée de fleurs et de fruits. Décorée de plusieurs ordres, la reine tient un éventail de la main droite.
Toile. H. 3,07 ; L. 1,79.
Dresde. Ancien château royal. À l'État saxon.
Vient du palais Brühl, à Dresde (voir p. 445, note 4).
Décrit et reproduit, en partie, par Sponsel, p. 67, no 143, Pl. 58.
Pendant du portrait d'Auguste III, en costume polonais (ci-dessus, no 125).
Ce portrait, peint par Louis de Silvestre en 1737, a été gravé par Jean Daullé, en 1750 (E. Delignières, Catalogue raisonné de l'Œuvre gravé de Jean Daullé d'Abbeville. Paris 1873, in-80, p. 29, no 41). Voir aussi Portalis et Beraldi, Les graveurs du XVIIIe siècle. Paris, 1880-1882 in-8°, t. I, p. 674, no 81 ; Servières, p. 339 (fig.) ; F. Courboin, Histoire illustrée de la gravure en France, 2e partie (1600 à 1800). Paris, 1924, in-4°, p. 33. Cette gravure a été placée en tête du deuxième volume du Recueil d'estampes d'après les plus célèbres tableaux de la Galerie royale de Dresde. Dresde, 1753-1757, 2 vol. gr. in-fol.
Daullé passa plusieurs années à l'exécution de ce travail, qui, terminé, ne satisfit pas la cour de Saxe. Elle estimait que l'œuvre du graveur n'offrait aucune ressemblance. Une correspondance, à laquelle prit part Heinecken, s'engagea, afin de faire effectuer des retouches (Archives de Saxe, à Dresde). Daullé, après s'être plus ou moins dérobé, déclara, finalement, « qu'il ne demandoit pas mieux [que] de faire au Portrait de Sa Majesté la Reine tous les changements qu'on jugeroit à propos ». Le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale possède, dans l'œuvre de Daullé (Ee 10 b.), une feuille (225 X 180), sur laquelle sont gravés dans un ovale le visage et une partie du buste de Marie-Josèphe (110 x 0,80). Ce curieux état, sans aucune lettre, qui n'est pas signalé par E. Delignières, doit être un essai permettant de juger des retouches.
Il existe de nombreuses copies procédant du même original que la toile ici décrite. L'une, coupée aux genoux, se trouvait dans la collection von Marees, à Berlin. Signalée par Max Schasler, Die öffentlichen und Privat-Kunst-sammlungen, Kunstinstitute und Ateliers der Künstler und Kunstindustviellen von Berlin. Berlin, 1856, in-8°, no 48. Mention reproduite par Dussieux (1876), p. 228. Une autre copie a figuré dans la vente A. de Kolasinski, Ber• lin, 5 juin 1917 (Toile. - H. 1,52 ; L. 1,15).
En buste, de face, dans un ovale. Une aigrette de pierreries dans les cheveux. Des ornements de pierres précieuses parent son corsage. Ses épaules sont couvertes du manteau royal.
Gravure la manière noire par Johann Gottfried Bodenehr (1696-1743) (Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, N 2). Le Cabinet des Estampes possède également (N 2) une petite gravure de Sysang, reproduisant le même portrait de la reine. Elle n'indique pas le peintre, mais, après le nom du graveur, donne la date de 1737. Une gravure de L. Zucchi (Cabinet des Estampes, N 3) offre encore une reproduction du même original de Silvestre.
Jusqu'aux genoux, de trois quarts à gauche. En robe d'apparat et décorée de plusieurs ordres, la reine se tient auprès d'une balustrade, ornée d'un grand vase décoratif, à côté duquel un perroquet déchiquette une grappe de raisin. Au-dessous, sur un coussin, les insignes de la royauté.
Rentoilé. H. 1,30 ; L. 1,05.
Château de Goluchow (Pologne), au prince Adam Czartoryski.
Figure dans le catalogue manuscrit des tableaux de Goluchow, par M. le professeur Batowski, sous le no 185, avec cette indication que la toile a été réduite. La signature : « L. d. Silvester, 1743 », notée à droite, est certainement apocryphe. Une copie du même original se trouve au château de Moritzburg, Saxe (Toile. — H. 1,75 ; L. 1,40). Gravé par Johann Georg Schmidt, en 1753 (Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, N 3).
Voir J. E. Wessely, op. cit. Hamburg, 1887, in-80, p. 30, no 67 ; A. Appel, Das Werk von J. G. Schmidt (1712-1775). Dresden, 1887, in-80, p. 14, no 78 ; Dussieux (1876), p. 229 ; Portalis et Beraldi, Les graveurs du XVIIIe siècle. Paris, 1880-1882, 3 vol. in-80, t. III, p. 522, no 3 ; F. Courboin, Histoire illustrée de la gravure en France, t. II (1600 à 1800). Paris, 1924, in-40, p. 37.
Debout, en pied, de trois quarts à gauche, revêtue d’un costume d’apparat, les épaules couvertes du manteau royal, que soutient un jeune page. Sur une table, les attributs de la royauté. Derrière la princesse, un fauteuil doré et sculpté, sur le dossier duquel se détache l’Aigle de Pologne. Fond d’architecture et paysage.
Toile. _ H : 2,55 ; L : 1,75.
Château de Moritzburg (Saxe), A la maison royale de Saxe.
Peint vers 1745.
Ce portrait se trouvait autrefois au palais royal de Dresde. Cf. Sponsel, p. 67, no 144, pl. 59.
Inscription et signature au dos : « Son Altesse Royale Monseigneur le Prince de Saxe Charles-Chrétien, Joseph, Eugène, François, Xavier, né le 13 juillet 1722 ; peint par Louis Silvestre, Dresde, au mois de septembre 1734. »
Toile. — H. 1,00 ; L. 1,00.
Château de Hamelschenburg, près Hanovre. Au baron von Klenck.
Âgé de trois ou quatre ans ; debout, le chapeau à la main, devant une chaire.
Toile. — H. 0,96 ; L. 0,70.
Château de Moritzburg (Saxe). — A la maison royale de Saxe.
Ce portrait est étroitement apparenté aux autres portraits des princes de Saxe, enfants d'Auguste III, qui se trouvent au château de Hamelschenburg, près Hanovre.
Inscription et signature au dos : « Portrait du Serme Prince Frederic né à Dresde le 5me sept. 1722 et peint à Dresden au mois de Septembre 1723 par Silvestre. » Toile. — H. 1,00 ; L. 1,00.
Château de Hamelschenburg, près Hanovre. — Au baron von Klenck.
Debout, en robe ; côté de lui, à droite, une levrette. Inscription au dos : « Peint à Dresden au mois Novre 1726. »
Toile. H. 1,31 ; L, 0,94.
Collection de l'État bavarois. no 4343 .
Déposé, en 1931, à l'ambassade d'Allemagne, à Paris.
En pied.
Inscription au dos : « Le Sernme Prince de Saxe Frederic est né le 5 Septbre 1722 ; peint à Dresde Decbre 1731. »
Toile. H. 1,05 ; L. 1,03.
Château de Hamelschenburg, près Hanovre. — Au baron von Klenck.
II existe plusieurs répliques ou copies de ce tableau présentant certaines modifications de détails. La principale de ces œuvres se trouve à Leipzig, au « Museum der bildenden Künste », catalogue de 1914, no 286 (Toile. — H. 1,42 ; L. 1,10). Une autre est au Musée de l'armée, à l'Arsenal de Dresde. Le tableau paraît aussi avoir servi de modèle à plusieurs gravures de Sysang, parues en 1736 et en 1748 (au Kupferstichkabinett de Dresde).
Agé de onze ou douze ans, en cuirasse, jusqu'aux genoux.
Toile. — H. 1,51 ; L. 1,13.
Château de Moritzburg (Saxe). — A la maison royale de Saxe. Copie par ou d'après Louis Silvestre.
Assis sur un coussin, tenant des fleurs.
Au dos, l'inscription et la signature : « Joseph Auguste de Saxe, âgé de 9 mois peint par Silvestre premier peintre de Sa Majesté le Roy de Pologne, Électeur de Saxe, a Dresden au mois de juillet 1722. »
Toile. H. 1,00 ; L. 1,00.
Château de Hâmelschenburg, près Hanovre. — Au baron von Klenck.
Signature et inscription au dos : « Le Serenme Prince de Saxe, François Xavier né le 25 Aout 1730, peint à Dresde Dec 1731 »
Toile. – H : 1,00 ; L : 1,00
Château de Hamelschenburg, près Hanovre. _ Au baron von Klenck.
Le Kupferstichkabinett de Dresde possède une gravure faite par Sysang (1703-1754), d'après ce Petite Elle ne mentionne pas le nom du peintre.
Toile. H. 1,30 ; L. 0,95.
Exposé autrefois au Germanisches Museum, Nuremberg. (Cat., 1909, no 796.) — Collection de l'État bavarois, no 4340. Portrait exécuté vers 1726.
En pied.
Toile. —H. 2,60 ; L. 1,81.
Madrid. Musée du Prado. (Cat., 1913 [trad. franç.], no 2358.)
Attribué au premier peintre de la cour de Saxe, selon une communication qui nous a été directement faite par la direction du Musée du Prado. La description de ce tableau, alors rejeté parmi les anonymes (Catalogue des tableaux du Musée du Prado, par Pedro de Madrazo. Madrid, 1913, in-16, trad. française de la loe édition espagnole, p. 480, no 2358), ne répond pas complètement à l'aspect offert par l'estampe de L. Zucchi (à M. RogerArmand Weigert), estampe gravée d'après un portrait de Marie-Amélie de Saxe, reine des Deux-Siciles, peint par Louis Silvestre.
Toile. H : 1,48 ; L : 1,16
Munich. Bayrisches Nationalmuseum, no 4343. (Catalogue 1908, no 531•)
D'après un ancien inventaire, aurait été peint en 1746.
Prietitz (Saxe). Herrenhaus.
Cf. Beschreibende Darstellung..., cahier 35, p. 285.
Indiqué par le rédacteur de l'article comme étant probablement de Louis Silvestre. Ce tableau aurait été peint entre 1738 et 1741. Il fit partie de la collection Falkenstein de Dresde.
Signature et inscription au dos : « La Serenme Princesse de Saxe, Marie Arore (sic) Sophie, Sabine, Christine, Angélique, Françoise, Xaviere, est née le 29 Aoust 1728 : peint par Louis Silvestre à Dresde 1729. »
Toile. H. 1,00 ; L. 1,00.
Château d'Harnelschenburg, près Hanovre. — Au baron von Klenck.
Inscription et signature au dos : Marie-Christine Princesse royale de Pologne, Duchesse de Saxe, née à Varsovie le 12 Février 1735 ; peint par Louis Silvestre à Dresde au mois de May 1737. »
Toile. — H. 1,00 ; L. 1,00.
Château de Hamelschenburg, près Hanovre. Au baron von Klenck.
Le Kupferstichkabinett de Dresde possède une petite gravure de Sysang (1703-1754), exécutée d'après ce tableau, en 1739, et sur laquelle le nom de Silvestre ne figure pas.
En robe d’apparat.
Inscription et signature au dos : « Marie Élisabeth, Princesse royale de Pologne, duchesse de Saxe, née à Varsovie le 9 Février 1736, peint par Louis Silvestre à Dresde au mois de may 1737. » Toile. H. 1,00 ; L. 1,00. Au baron von Klenck.
Château de Hämelschenburg, près Hanovre.
Le Kupferstichkabinett de Dresde possède une petite gravure de Sysang (1703-1754), exécutée d'après ce tableau, sur laquelle le nom du peintre ne figure pas.
En robe d'apparat, assise sur un coussin, tenant une fleur de la main droite.
Inscription et signature au dos : « Maria Josepha Carolina Eleonora Francesca Xaveria née le 4 novembre 1731, peint par Louis Silvestre Dresde 1733. » Toile. — H. 1,00 ; L. 1,00.
Château de Hamelschenburg, près Hanovre. — Au baron von Klenck.
Dans son étude sur Marie- Josèphe de Saxe, dauphine, et ses Peintres (Gazette des Beaux-Arts, 3e série, t. XXVIII, juillet 1902 t1er article), p. 12, note 1), C. Stryienski a signalé la petite gravure faite d'après ce portrait par Sysang (et non Syfang). Elle se trouve au Cabinet des Es. tampes de Dresde et ne porte pas le nom du peintre.
Sponsel décrit et reproduit (p. 73, no 157, pl. 67) un portrait de Marie-Josèphe de Saxe, âgée d'environ seize ans (Toile. — H. 1,14 ; L. 1,13). Autrefois au palais royal de Dresde, ce portrait se trouve maintenant au château de Moritzburg (Saxe), où nous avons pu l'étudier. Sponsel l'indique comme pouvant être de Raphaël Mengs. Il faudrait, dans ce cas, pouvoir prouver que ce dernier l'exécuta peu avant le départ de la princesse pour la France, vers février 1747, date prise comme limite extrême.
Mengs, né en mars 1728, n'avait pas encore dix-neuf ans à ce moment. Malgré sa précocité, nous ne croyons pas qu'il puisse avoir été l'auteur du portrait en question, qui présente bien des caractéristiques de la manière de Louis de Silvestre. Vue jusqu'aux genoux, de trois quarts à droite, la princesse relève les pans d'une première jupe, pour retenir des fleurs qu'un amour, voltigeant à ses côtés, vient sans doute de lui lancer Note. L'étude de la pose, très voisine des attitudes adoptées par Silvestre (portrait de la princesse Lubomirska, par exemple, cf. no 194), le jeu souple des étoffes, et surtout la peinture des Chairs les mains trop molles, sans accent, aux longs doigts effilés, semblent étayer l'attribution que nous proposons. Le tableau rentoilé ne présente aucune signature ; on sait que Louis de Silvestre avait l'habitude de signer ses tableaux sur l'envers de la toile.
Inscription et signature au dos : La Sernme Princesse de Saxe Marie Marguerite Xavière est née le 13 Septembre 1727, peint par Louis Silvestre à Dresde 1729. »
Toile. —— H. 1,00 ; L. 1,00.
Château de Hamelschenburg, près Hanovre. — Au baron von Klenck.
Ce portrait a été gravé à un format réduit par J. P. Busch (t 1756). La gravure, qui se trouve au Kupferstichkabinett de Dresde, ne porte pas le nom du peintre.
Ce portrait était en 1833 dans la Galerie royale de peinture, à Dresde (Matthaï, no 766). Il est signalé également dans le « Catalogue des tableaux de la Galerie royale de Dresde », no 436.
Toile. —— H. 1,24 ; L. 1,00.
Dessau. Anhaltische Gemaldegalerie.
Signalé par G. Parthey, Deutscher Bildersaal. Berlin, 1864, 2 vol. in-80, t. II, p. 554, no 15.
Assis, jouant de la basse de viole.
Signé sur l'instrument de musique : « L. Silvestre Junior Pinxit 1707. »
Toile. — H. 1,92 ; L. 1,42.
Munich. Rezidenzmuseum. (Catalogue Feulner, 1924, no 350.)
Disposé autrefois en dessus de porte, ce tableau se trouve encore encastré dans un fragment de boiserie.
Toile. — H. 0,85 ; L. 0,63.
Château de Pforten (Saxe). — Au comte Brühl.
En habits de veuve.
Il existe plusieurs répliques, sans grands mérites artistiques, d'un portrait en pied de la duchesse de Berry, figurée telle qu'on la voit dans la scène de la Présentation du prince électoral de Saxe Louis XIV (ci-dessus, no 102). Ces diverses copies, qui offrent quelques divergences de détails, purent être exécutées sans que Louis Silvestre ait participé leurs laborieuses élaborations Note. Cependant, comme on a pu constater que leur facture était assez analogue à celle du portrait de la duchesse de Berry sur le tableau de la Présentation, on a cru devoir les cataloguer ici, plutôt que de les faire figurer au nombre des pièces rejetées.
Il est probable que l'une de ces toiles a été utilisée au XIXe siècle pour la Galerie française de femmes célèbres..., par Gatine (Paris, s. d., pet. in-fol.), où elle a dû inspirer la dernière planche, représentant « Mlle d'Orléans qui prit le voile Chelles à quinze ans ».
Figurée en Vestale ; jusqu'aux genoux.
Signé au dos : « Peint par Silvestre à Dresde 1726. »
Toile. —H. 1,58 ; L. 1,40.
Château de Pillnitz (Saxe). — A l'État saxon.
En cuirasse.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre à Dresde 1729. »
Toile H : 1,30 ; L : 1,01,
Staatliche Gemäldegalerie, no 765 A.
Enregistré dans l'inventaire des tableaux de l'électeur en 1741, sous le no 2026. Placé à la forteresse de Königstein, puis à la Maison des Cadets (Kadettenhaus), Dresde, d'où il fut porté au Musée en 1893. Cité par Otto Müller, p. 145 ; Réau, p. 169.
Portant un perroquet.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre à Dresde 1726. »
Toile. —H. 1,49 ; L. 1,14. Cracovie. Musée national.
Tenant un éventail.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre a Dresde 1728.
Toile. —H. 1,46 ; L. 1,12.
Varsovie. Musée national, no 72523.
Vendu, en 1926, à Vienne, par la maison royale de Saxe. Acquis par le Musée de Varsovie en 1927.
En pied. Portrait de jeunesse.
Château de Pforten (Saxe). — Au comte Brühl.
Reproduit en frontispice par A. von Boroviczény, dans son ouvrage Graf von Briihl. Zurich-Leipzig-Vienne, s. d., in-80.
Jusqu'aux genoux.
Toile. — H. 1,52 ; L. 1,20.
Château de Pforten (Saxe). — Au comte Brühl.
Signalé comme ayant été peint en 1744. Exposé en 1910 à Berlin (Académie royale des Beaux-Arts. Exposition de l'art français au XVIIIe siècle. Catalogue par P. Seidel. Berlin, 1910, in-fol., no 129 et planches). Reproduit également dans l'ouvrage de A. von Boroviczény (cité ci-dessus), p. 256.
Gravé, en 1750, par Baléchou (1719-1764) (cf. Marcel Roux, Bibliothèque nationale, Département des Estampes, du fonds français ; graveurs du XVIIIe siècle, I, p. au 424 Recueil (Baléchou, des estampes no 45). Cette estampe sert de frontispice au Recueil des Estampes de la Galerie et du Cabinet de S. E. Mr le comte de Brühl. Dresde, 1754, in-fol., XI p., 50 pl. (reproduite par Servières, P. 339). Un autre état avant toute lettre est commenté et reproduit par F. Courboin, Histoire illustrée de la gravure en France, IIe partie (1600 à 1800). Paris, 1924, in-4°, p. 31, et second volume de planches (gr. in-fol.), no 523. Voir aussi Dussieux (1876), p. 229 ; Portalis et Beraldi, Les graveurs du XVIIIe siècle. Paris, 18801882, 3 vol. in-80, t. I, p. 81, no 15, et J. Belleudy, J.-J. Baléchou, graveur du roi (1716-1764). Avignon, 1908, in-80, p. 62, no 4.
A mi-corps.
Toile. —H. 0,61 ; L. 0,49.
Varsovie. Musée national, no 5848.
Gravé par L. Zucchi (1704-1779). Dresde. Kupferstichkabinett.
Toile. —H. 0,85 ; L. 0,66.
Château de Pforten (Saxe). -— Au comte Brühl.
Peint vers 1740.
Toile. H. 0,83 ; L. 0,65.
Château de Dahlen, par Orchatz (Saxe).
Cf. Beschveibende Darstellung. cahiers 27-28, p. 97.Indiqué par le rédacteur comme étant dans la manière de Silvestre.
Signé au dos : « Peint par Louis de Silvestre Dresde 1742. »
Toile. H. 0,83 ; L. 0,63.
Château de Dahlen, par Orchatz (Saxe).
Cf. Beschreibende Darstellung..., cahiers 27-28, p. 97.
A mi-corps, coiffé d'une grande perruque, revêtu d'une cuirasse.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre a Dresde 1731. »
Toile. — H. 0,89 ; L. 0,63.
Château de Dahlen, par Orchatz (Saxe).
Cf. Beschreibende Darstellung cahiers 27-28, p. 96.
Signé au dos : « Peint par Louis de Sylvestre a Dresde 1742. »
Toile. —H. 1,52 ; L. 1,18.
Château de Nôthnitz (Saxe).
Cf. Beschreibende Darstellung..., cahier 24, p. 90.
Rentoilé. —- H. 1,42 ; L. 1,14.
Château de Moritzburg (près Dresde). — A la maison royale de Saxe.
Vraisemblablement le portrait du comte Castelli, mentionné dans l'inventaire des collections de l'électeur (1722-1728, no A. 1534) Note. En 1835, la Galerie royale de peinture de Dresde (Matthaï, no 399). Signalé également par le catalogue des tableaux de la Galerie royale de Dresde, N° 1708. Cité par Dussieux, 1876, o. 228 ; par Servières, p. 337 note 1.
Jusqu’aux henoux, en armure.
Rentoile _ H : 1,42 ; L : 1,13.
Château de Mortitzburg (Saxe) – A la maison royale de Saxe.
Ce portrait a été peint en 1724. L’inventaire des tableaux de l’électeur (1722-1728) indique sous le N° A.1950, un portrait grandeur nature du compte de Cosel et, sous le N° A.1952, un portrait jusqu’aux genoux du même, qui doit être le portrait signalé ici. En 1835 il était à la Galerie royale de peinture de Dresde (Matthaï N° 394). Décrit par le catalogie de la Falerie royale de Dresde, N° 1703. Cité par Dussieux, 1876, p. 227 ; par Servières, p. 337.
En cuirasse.
Signalé par l’inventaire manuscrit des collections du roi de Pologne. Stanislas-Auguste Poniatowski, rédigé en 1795 (no 91). Mentionné par E. Rastawtecki. Ouvr. Cité (cf. no 103). t. II. p. 168.
Drapé dans un manteau de velours bleu.
Ce portrait se trouvait à la fin du XVIIIe siècle, dans les collections du roi de Pologne. Stanislas-Auguste Poniatowski (inventaire de 1795. no 90) Note. Il a été Signalé par E. Rastawiecki (ouvr. Cité, voir n° 103), t. Il. p. 168-169.
Le Cabinet Estampes du Musée national de Varsovie possède la gravure que J. F. Mylus (qui travaillait à Varsovie, de 1729 à 1750) fit d'après ce portrait. Elle mentionne qu'il fut Fait en 1740 et gravé en 1748.
Toile. — H. 0,77 ; L. 0,60.
L'inventaire des tableaux de l'électeur (1722-1728) cite la copie par Silvestre d'un portrait de Christian V (no A. 1140) Note.
En 1835, ce portrait était à la Galerie royale de peinture de Dresde (Matthaï, no 389). Décrit dans le catalogue des tableaux de la Galerie royale de Dresde, no 1698. Cité par Dussieux (1876, p. 227).
Toile. —H. 0,77 ; L. 0,60.
Vendu, en 1926, par la maison royale de Saxe à un collectionneur danois.
L'inventaire des tableaux de l'électeur (1722-1728) mentionne la copie par Silvestre d'un portrait du prince Georges de Danemark (no A. 1142). Signalé à nouveau par l'inventaire de 1741. En 1835, la Galerie royale de peinture de Dresde (Matthaï, no 390). Décrit dans le catalogue des tableaux de la Galerie royale de Dresde, no 1699. Cité par Dussieux (1876), p. 227.
Dresde. Kupferstichkabinett.
Gravé, avec un entourage de Fehling (t 1743), par Jean. Georges Wolfgang (1664-1744 ou 1748).
Cette gravure, datée de 1727, ne porte pas le nom du peintre. Celui-ci serait Silvestre, si l'on en croit le manuscrit de Heinecken (article Silvestre), conservé au Kupferstichkabinett de Dresde. Cette affirmation parait justifiée.
Toile. --- H. 0,90 ; L. 0,73.
Ce tableau porterait l'habituelle signature de Silvestre, suivie de la date « 1732 ».
Vendu, en 1925, par la maison royale de Saxe, au baron Ohnesorge (Pologne).
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre a Dresde 1740. »
Toile. -- H. 0,80 ; L. 0,62.
Château de Reibersdorf (Saxe).
Une copie de ce portrait se trouve dans le même château.
Cf. Beschreibende Darstellung..., cahier 29, p. 217. 180.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre à Dresde 1740 ».
Toile. —- H. 0,83 ; L. 0,64.
Château de Reibersdorf, près Zittau (Saxe).
Cf. Beschreibende Darstellung..., cahier 29, p. 217.
Toile. H. 0,84 ; L. 0,63.
Château de Dahlen, près Orchatz (Saxe).
Cf. Beschveibende Darstellung..., cahier 27, p. 98.
Le rédacteur du paragraphe cité suppose que ce portrait peut être attribué à Louis de Silvestre.
Assise. Sur une table, la couronne de Charlemagne.
Toile. H. 2,50 ; L. 1,69.
Château de Pillnitz (Saxe), A l'État saxon.
Jusqu'aux genoux, en cuirasse. décoré de l’ordre de l’Aigle blanc.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvetre à Dresde 1728»
Toile. —H. 1,55 ; L. 1,18.
Dresde. Appartient au Musée de l'armée Note.
Vu en buste, il est en cuirasse et porte une perruque blanche. Château de Knauthain (Saxe).
Signalé comme ayant été peint en 1744.
Beschreibende Davstellung..., cahier 16, p. 67. Cf.
Le même ouvrage signale (cahier 15, p. 107) un second portrait du comte Flemming, conservé au château de Roetha (Saxe). Cette indication est suivie du nom de Silvestre, avec un point d'interrogation.
Toile. — H. 1,19 ; L. 0,90. Cracovie. Musée national.
Représenté jusqu'aux genoux, le personnage, âgé de vingt-cinq ans environ, qui se détache sur un ciel nuageux, apparaît presque de face. Protégé par une armure fleurdelisée, il appuie sa main droite gantée sur un casque, tandis que son bras gauche est dissimulé par un ample manteau de velours bleu. Décoré du grand cordon de l'ordre du Saint-Esprit. La vue d'une photographie fait repousser l'hypothèse, proposée par le Musée, selon laquelle il s'agirait d'un portrait de Louis XV.
Dresde. Kupferstichkabinett.
Gravé par M. Bodenehr (1665-1748).
La gravure ne porte pas le nom du peintre, qui serait Silvestre, selon le manuscrit de Heinecken, conservé au Kupferstichkabinett de Dresde.
A mi-corps. Le personnage tient une lettre, sur laquelle on lit la mention : « Au Roy. »
Toile. H. 1,09 ; L. 1,46. 473 Château de Baruth (Saxe).
Cf. Beschreibende Darstellung..., cahier 31, p. 18. Selon l'auteur du paragraphe consulté, ce tableau serait dans la manière de Louis Silvestre.
Jusqu'aux genoux.
Signé au dos : « À Dresde par Silvestre 1722. »
Toile. — H. 1,42 ; L. 1,14.
Château de Pillnitz (Saxe). — A l'État saxon.
Mentionné par l'inventaire des collections de l'électeur (1722-1728), no A. 1373. En 1833, à la Galerie royale de peinture de Dresde (Matthaï, no 404). Mentionné par le catalogue des tableaux de la Galerie royale de Dresde, no 1715. Cité par Dussieux (1876), p. 228 ; par Servières, p. 337, note 1.
Toile. — H. 1,57 ; L. 1,20.
La toile porterait l'habituelle signature de Silvestre et la date « 1724 ».
Tableau signalé comme ayant été vendu, en mars 1926, par la maison royale de Saxe à l'antiquaire Rusch, à Dresde.
Jusqu'aux genoux.
Signé au dos : « Silvestre à Dresde 1724. »
Toile. —— H. 1,40 ; L. 1,15.
Château de Moritzburg (Saxe). A la maison royale de Saxe.
Mentionné par l'inventaire des collections de l'électeur (1722-1728), no A. 1532. En 1835, à la Galerie royale de peinture de Dresde (Matthai, no 762). Cité dans le catalogue des tableaux de la Galerie royale de Dresde, no 438.
Signé au dos : « peint par Louis Silvestre 1729. »
Toile. — H. 0,79 ; L. 0,65.
Château de Frauenhain, par Grossenhain cahier (Saxe),37, p. 539.
Cf. Beschreibende Darstellung...,
En pied. Revêtue d'une robe d'apparat blanche et or. A droite, un négrillon porte un mops.
Toile. — H. 2,50 ; L. 1,35.
Château d'Orchatz (près Dresde).
Cf. Beschreibende Darstellung..., cahiers 27-28, p. 96.
Légèrement réduit au début du XIXe siècle, à la suite d'un nouvel encadrement. Indiqué comme œuvre de Louis Silvestre par le rédacteur du paragraphe. L'examen de la photographie de ce tableau, que nous devons à M. le docteur H. Graff, de Dresde, nous permet d'approuver l'attribution de la toile à Silvestre. Par contre, le tableau étant indiqué comme peint en 1710, de même que le suivant, nous maintenons ici la réserve formulée ci-dessous.
Pendant du no 193.
En pied. Recouvert d'une armure et décoré de l'ordre de l'Éléphant blanc.
Toile. —H. 2,50 ; L. 1,35.
Château d'Orchatz (près Dresde).
Cf. Beschreibende Darstellung..., cahiers 27-28, p. 96.
Légèrement réduit au début du XIXe siècle, à la suite d'un nouvel encadrement. Attribué à Louis Silvestre par le rédacteur du paragraphe, qui déclare que ce portrait aurait été peint vers 1710. Nous ignorons les raisons qui lui ont fait mentionner cette date, qui nous semble devoir être infirmée.
Pendant du no 192.
Représentée jusqu'au genou.
Signé au dos : « Peint par Silvestre a Dresde 1724. »
Toile – H : 1,51 ; L : 1,03.
Château de Moritzburg (Saxe). A la maison royale de Saxe
En masque avec une cornemuse.
Berlin. Ancienne collection von Marées.
Signalé par Max Schasler, Die öffentliche und PrivatKunstsammlungen, Kunstinstitute und Ateliers der Künstler und Kunstindustriellen von Berlin. Berlin, 1856, in-8°, no 49. Mention reproduite par Dussieux (1876), p. 228. Cité par Servières, p. 337.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre à Dresde 1724. »
Toile. H. 1,53 ; L. 1,18.
Château de Pillnitz (Saxe) Note. - A l'État saxon.
Toile. —H. 1,29 ; L. 1,52.
Vendu par la maison royale de Saxe, en 1929, à l'antiquaire de Burlet, à Berlin.
Dresde. Kupferstichkabinett.
Gravé par L. Zucchi (1704-1779).
Signé au dos : Peint par Silvestre a Dresde 1724. » Toile. —H. 1,54 ; L. 1,18.
Château de Pillnitz (Saxe). — A l'État saxon.
L'inventaire manuscrit des tableaux de l'électeur de Saxe, en 1741, mentionne la copie d'un portrait de la comtesse Oginska la jeune, par ou d'après Louis Silvestre (no 2081).
Château de Nieborod, près Varsovie. Au prince Janus Radziwill.
Signalé par le comte Renaud Przezdziecki V Varsovie, s. d., in-80, p. 176.
Les inventaires des collections de l'électeur (1722-1728, 1741) signalent de nombreux portraits peints vestre, représentant la comtesse Orzelska, fille naturelle d’Auguste III.
Cuivre. — H. 0,99 ; L. 0,75.
Dresde. Église Sainte-Sophie.
Cf. Beschreibende Darstellung..., cahier 21, p. 118.
Signalé comme très restauré. Il est possible que l'inscription « gemalt von Sylvestre », lisible sur le tableau, ait été faite au cours des restaurations et remplace le traditionnel « peint par Silvestre... » ; néanmoins, nous croyons devoir considérer ce tableau comme simplement attribué à Silvestre.
Toile ovale. — H. 0,82 ; L. 0,61. Château de Seusslitz (Saxe).
Cf. Beschreibende Darstellung..., cahier 37, p. 358. Le rédacteur du paragraphe déclare que ce tableau paraît être de Silvestre. Il aurait été peint vers 1720.
Signé au dos : « Peint par Silvestre à Dresde 1724. »
Toile. — H. 1,53 ; L. 1,18.
Château de Pillnitz (Saxe) 1. — A l'État saxon.
Représenté avec un dogue à côté de lui.
Rentoilé. -— H. 1,40 ; L. 1,12.
Château de Moritzburg (Saxe). -— A la maison royale de Saxe•
Représenté tenant un masque.
Signé au dos : « Peint par Silvestre à Dresde 1724 ».
Toile. — H. 1,54 ; L. r, 18.
Château de Pillnitz (Saxe). --— A l'État saxon.
Jusqu'aux genoux.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre à Dresde 1726. »
Toile. — H. 1,45 ; L. 1,15.
Château de Moritzburg (Saxe). — A la maison royale de Saxe.
En 1835, à la Galerie royale de peinture de Dresde (Matthaï, no 396). Signalé par le catalogue des tableaux de la Galerie royale de Dresde, no 1711. Cité par Dussieux (1876), p. 228 ; Servières, p. 337, note 1.
Toile. — H. 0,80 ; L. 0,63.
Vendu, en 1930, par la maison royale de Saxe.
Jusqu'aux genoux.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre a Dresde 1724. »
Toile. — H. 1,41 ; L. r, 13.
Château de Pillnitz (Saxe). — A l'État saxon.
L'inventaire des collections de l'électeur (1722-1728) signale, sous le no A. 1549, un portrait du comte Rutowski, par Louis Silvestre, tandis que l'inventaire de 1741 n'indique qu'une copie d'après ou par Silvestre (no 2047). En 1835, la Galerie royale de peinture de Dresde exposait un portrait du même personnage (Matthai, no 396). Cité également dans le catalogue des tableaux de la Galerie royale de Dresde, no 1705.
Jusqu'aux genoux.
Signé au dos : « Sylvestre 1727. » Toile. H. 1,42 ; L. 1,13.
Château de Moritzburg, près Dresde. —— A la maison royale de Saxe.
En pied, revêtu de l'uniforme de feld-maréchal.
Toile. H. 2,25 ; L. 1,55•
Dresde. Musée de l'armée l'Arsenal.
Cité par Dussieux (1876), p. 228 ; décrit par Otto Müller, p. 146 s, mentionné par Servières, p. 336-337.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre a Dresde 1740. »
Varsovie. -— Au comte Renaud Przezdziecki.
Jusqu'aux genoux.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre Dresde 1731. » Toile. —- H. 1,10 ; L. 1,12.
Chateau de Pillnitz (Saxe). — A l'État saxon.
L'inventaire des collections de l'électeur, de 1722 - 1728, parait indiquer, sous le no A. 1951, un autre portrait du chevalier de Saxe. Le portrait décrit ci-dessus se trouvait, en 1835, la Galerie de peinture, Dresde (Matthai, no 392). Décrit dans le catalogue de la Galerie royale de Dresde, no 1700. Cité par Dussieux (1876),
p. 227 ; par Servières, p. 337 •
Jusqu'aux genoux, en armure.
Signé au dos « Peint par Louis de Silvestre Dresde 1744. » Toile. —H. 1,53 ; L. 1,20.
Dresde. Musée de l'armée l'Arsenal. Cité par Dussieux (1876), p. 227.
En buste.
En 1835, à la Galerie royale de peinture, à Dresde (Matthaï, no 397). L'inventaire des collections de l'électeur, fait en 1741, cite, sous les nos 2052 ct 2061, des copies de portraits du futur maréchal, par ou d'après Silvestre.
Debout auprès d'une épinette.
Signé au dos : « Peint par Silvestre a Dresde 1740. »
Toile. — H. 1,55 ; L. 1,20.
Château de Pillnitz (Saxe) Note. — A l'État saxon.
Demi-figure.
Au dos, copie de la signature originale : a Peint par Louis Silvestre a Dresde 1737. »
Rentoilé. — H. 0,83 ; L. 0,63.
Copenhague. Musée royal des Beaux-Arts, no 3663. Offert en 1924 par le comte Chr. Reventlow.
En habit de velours rouge et en cuirasse.
Ce portrait se trouvait, à la fin du xvlte siècle, dans la collection du roi de Pologne, Stanislas-Auguste Poniatowski (inventaire de 1795, no 534). Il a été signalé par E. Rastawiecki, dans son ouvrage Slownik malarzow Polskich... Varsovie, 1850-1857, 3 vol. in-80, t. II, p. 169 (voir no 103).
Toile. — H. 2,42 ; L. 1,62.
Vendu, en 1925, par la maison royale de Saxe.
L'inventaire des tableaux de l'électeur (1722-1728) indique, sous le no 1768, la copie, par ou d'après Silvestre, d'un portrait de la princesse von Weissenfels.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre Dresde 1728. »
Toile. --- H. 0,73 ; L. 0,34.
Château de Staucll, par Grossenheim (Saxe).
Cf. Beschreibende Darstellung cahier 37, p. 403.
M. Donadini, restaurateur des tableaux du Musée l'armée, Dresde, nous a signalé une cinquantaine de toiles anonymes, appartenant 'a cet établissement et déposées dans des « casinos » d'officiers en Saxe. Ces toiles seraient de Louis de Silvestre.
Parmi les portraits - originaux ou copies - par ou d'après Silvestre, mentionnés dans les inventaires des collections des électeurs (1722-1728, 1741), quelques rares numéros paraissent désigner des personnages représentés sur les toiles indiquées. Comme il ne nous a pas été donné de les voir, et qu'il ne s'agit que d'attributions, nous n'en avons pas fait état.
A mi-corps. En perruque et en armure, décoré.
Signé au dos : « Peint par Louis Silvestre a Dresde 1741. »
Toile. — H. 0,83 ; L. 0,66.
Varsovie. Musée national, no 87.
Sur le cadre, une inscription au crayon : « hr. Morsztyn »
Château de Radibor, près Bautzen (Saxe).
Cf. Beschreibende Darstellung cahier 32, p. 253. Signalé, par le rédacteur du paragraphe, comme étant dans la manière de Silvestre et peint vers 1760 Note.
Tenant une guirlande de fleurs.
Signé au dos : Peint par Silvestre Dresde 1724.
Toile. H. 1,54 ; L. 1,16.
Château de Pillnitz (Saxe) Note. -— A l'État saxon.
Tenant une mandoline.
Toile. — H. 1,60 ; L. 1,28.
D'après l'inventaire manuscrit des tableaux appartenant et ayant appartenu à la maison royale de Saxe, ce tableau serait signé et porterait la date de 1724.
Vendu en 1926, par la maison royale de Saxe, à l'antiquaire Rusch, à Dresde.
En buste.
Attribuée à Louis Silvestre.
Toile. —H. 0,43 ; L. 0,36.
Berlin. — Lepke, 23 février 1909 (vente d'œuvres d'art provenant de différents collectionneurs).
Le catalogue publié par Lepke indique, à la vue sans doute des attributs habituels (manteau, couronne), qu'il s'agit du portrait d'une duchesse Note.
Signé.
Pierre noire, rehauts de blanc. — H. 0,396 ; L. 0,457.
Catalogué par J. Baer, à Francfort, Frankfurter Bûcherfreund, Xve année, no 1119 a. Pendant du no 233.
Sanguine, rehauts de blanc. — H. 0,327 ; L. 0,256. Paris. Musée du Louvre. Cabinet des dessins.
Pendant du no 227.
Sanguine, rehauts de blanc. — H. 0,327 ; L. 0,257. Paris. Musée du Louvre. Cabinet des dessins. Pendant du no 226.
Sanguine - H : 0,384 ; L. 0,242
Cracovie, Musée Czartoryski.
Reproduit par S. Kormonicki, dans Museum Ksiazat Czartoryskich, Cracovie, 1929, N° 94.
Sanguine, rehauts de blanc.
New-York, collection J. P. Morgan (communiqué par sir Robert Witt).
Signé et daté : « Louis Silvestre 1689. »
Plume et bistre – H : 0,120 ; L : 0,180.
Au baron Jacques de Silvestre
Pierre noire. – H : 0,135 ; L : 0,106.
Brunswig Herzog Anton Ulrich Museum (ancien landes museum).
Au dos, une inscription « Silvestre p. mise lors de l'inventaire des collections ducales, vers 1780.
Signé.
Pierre noire. — H. 0,248 L. 0,194.
Cobourg. Collections Feste Coburg.
Signé.
Pierre noire, rehauts de blanc. H. 0,391 ; L. 0,454. Paris. —- A M. Roger-Armand Weigert.
Étude pour un plafond ou un dessus de porte. Pendant du no 225.
Signature ou inscription « Silvest. »
Mine de plomb. H. 0,298 L. 0,175
Cobourg. Collections Feste Coburg.
Mine de plomb et rehauts de blanc. - H : 0,325 L : 0,442
Catalogué et reproduit pat Max Perl, à Berlin. 8-9 novembre 1926.
Pendant du no 236.
Mine de plomb et rehauts de blanc. – H : 0,330 ; L : 0,442
Catalogué et reproduit par Max Perl, Berlin, 8-9 novembre 1926.
Pendant du no 235.
Dessin à la plume, lavé de bistre.
Signalé par le Dr Mireur, dans son dictionnaire des ventes d'art (t. VII, p. 124 ; article : « Louis Sylvestre ») comme ayant figuré, en 1859, la vente Kaieman avec une esquisse au crayon rouge relevé de blanc.
Vérification faite, le catalogue de la deuxième vente Kaieman (2 mars 1859) n'indique aucun dessin de Louis de Silvestre.
Mine de plomb, rehauts de blanc. - H. 0,380 ; L. 0,487.
Catalogué et reproduit par Max Perl, Berlin, 8-9 novembre 1926.
Pierre noire, rehauts de blanc. — H. 0,379 ; L, 0,256.
Dresde. Kupferstichkabinett.
Acquis vers 1850.
Signalé par L. Demonts, Dessins français des cabinets d'Allemagne (Bulletin de la Société de l'histoire de l’Artfrançais, 1909, p. 268).
Sanguine.
Paris. École de Beaux-Arts.
Sanguine.
Vente Silvestre, 4-6 décembre 1851, N° 221.
Attribué à Silvestre.
Ovale. - Sanguine. H. 0,246 ; L. 0,200.
Berlin. Kupferstichkabinett.
Pierre noire, rehauts de blanc. — H. 0,295 ; L. 0,305.
Londres. British Museum. Department of Prints and drawings.
Probablement élude pour le tableau gravé par Nicolas Chateau, en 1708 (voir ci-dessus, no 81).
Sanguine. - H. 0,300 ; L. 0,230.
Paris. Hôtel Drouot, vente du 11 février 1907 (Me Maurice Delestre, commissaire-priseur), no 135.
Signé.
Sanguine. — H. 0,222 ; L. 0,167.
Leipzig. Museum der bildenden Künste, Kupferstichkabinett.
Provient de la collection Dòrrien.
Les catalogues de diverses ventes faites par la famille de Silvestre (vente de 1782, faite après le décès de François-Charles de Silvestre ; vente J.-A. de Silvestre ; catalogue par Regnault-Delalande. Paris, 1810, in-80 ; vente du baron de Silvestre, décembre 1851) signalent, sans aucune distinction, des dessins de Louis de Silvestre et des dessins de son frère Louis Silvestre l'aîné. L'extrême concision des mentions signalées ne permet pas de discerner la part respective de chaque frère.
Château de Dahlen (Saxe).
Cf. Beschreibende Darstellung..., cahier 27, p. 90.
L'attribution de ce tableau a déjà été rejetée par des auteurs allemands. En effet, la princesse, née en 1752, n'arriva à Dresde qu'en 1759. Silvestre mourut en 1760 et il avait quitté la Saxe depuis 1748.
En pied.
Toile. — H. 2,17 ; L. 1,41.
Musée de Versailles. Catalogue Soulié, 1881, 3e partie. p. 227, no 9695. Publié par Gavard, Galerie historique de Versailles. Paris, 1838-1845, in-fol., t. XII, no 2635.
Mauvaise copie d'après le portrait d'Auguste III, gravé, en 1753, par G.-F. Schmidt (voir ci-dessus, no 125). Sans doute primitivement en buste, la toile dut être transformée, lors de l'aménagement du Musée de Versailles, sous Louis-Philippe. Contrairement à ce qui a pu être supposé (G. Bapst, Inventaire de Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. Paris, 1883, in-40, p. 156, note t), ce portrait et celui de Marie-Josèphe d'Autriche (voir ci-dessous, no 6) ne sont pas « les deux grands portraits du Roy et de la Reine de Pologne Note », légués par la dauphine à sa sœur Christine, abbesse de Remiremont (Bapst, ouvv. cité, p. 167).
Voir la notice consacrée au portrait de Marie-Josèphe d'Autriche. Pièces rejetées, no 6.
Vente de la Galerie de peinture du prince Orsini-PaIlavicini, chez Lepke, les 29 et 30 avril 1902.
Tableau signalé par F. Engerand, dans l'Inventaire des tableaux commandés et achetés par la Direction des Bâtiments du roi... (Paris, 1900, in-80), p. 445, avec les autres œuvres demandées à Louis de Silvestre. La mention du « S. Silvestre, Me à dessiner du Roi », inscrite sur l'état d'un payement de 1,600 l., fait le 29 juin 1753 pour l'exercice 1751 (Archives nationales, carton 04 1922 B), prouve que (de même que le paysage indiqué plus loin, no 7) la Femme à sa toilette était l'œuvre de Nicolas-Charles Silvestre (1699-1767).
Signalé par Matthaï (1835), no 11 ; par le catalogue des tableaux de la Galerie royale de Dresde, no 11. Dussieux, qui reprend à son compte ces indications, ajoute même, afin de faire coïncider l'exécution du tableau avec le départ de Silvestre pour la Saxe, que la toile fut peinte en 1715 (p. 234). En réalité, il s'agit simplement d'une copie du portrait de Louis XV, peint par Jean-Baptiste Van Loo en 1727 (Ch. Maumené et comte Louis d'Harcourt, Iconographie des rois de France, Ile partie, 1931, in-80, p. 312-313). C'est d'ailleurs ainsi que la toile a été indiquée par le catalogue de la Galerie royale de peinture, paru 1899 (no 780). Cette copie se trouve maintenant au château de Pillnitz (Saxe).
Le portrait de Louis XV « dans le goût de Silvestre signalé par la Beschreibende Darstellung..., au château de Weidlitz, par Bautzen (cahier 32, p. 312), semble également être une copie du tableau de Jean-Baptiste Van Loo.
Toile. H. 2,71 ; L. 1,95.
Musée de Versailles. Catalogue Soulié, 1881, 3e partie,
p. 227, no 3695. Publié par Gavard, Galerie historique de Versailles. Paris, 1838-1845, in-fol., t. XII, no 2636.
Dans ce portrait en pied, que l'on a dit représenter Marie-Josèphe d'Autriche, reine de Pologne, par Louis Silvestre, vraisemblablement lors des aménagements du Musée sous Louis-Philippe, uniquement parce qu'il fallait un pendant au portrait d'Auguste III, M. Jean Messelet a reconnu, après que nous l'avions rejeté, un portrait de l'infante Marie-Thérèse, morte en 1746, première femme du dauphin, fils de Louis XV.
Voir ci-dessus la notice consacrée au portrait d'Auguste III. Pièces rejetées, no 2.
Œuvre de Nicolas-Charles Silvestre (1699-1767).
Voir Une femme a sa toilette. Pièces rejetées, no 3.
Attribué à Silvestre Note.
Exposition rétrospective d'art français, Amsterdam, 3 juillet-3 octobre 1926, no 105 bis.
Gravure signalée par Nagler, t. XVI (1846), p. 412 (article F.-C. Silvestre), p. 413 (Louis de Silvestre), et, à son instigation, par Le Blanc, t. III, p. 505, no 2.
Alors que les indications fournies sur le graveur par Nagler se rapportent à François-Charles de Silvestre (t 1780), fils de Louis de Silvestre, Le Blanc catalogue la pièce comme une œuvre de Charles-François Silvestre (1667-1738), premier fils d'Israël Silvestre.
N'ayant jamais rencontré cette gravure, il nous est difficile de conclure. Cependant, il est presque certain qu'elle ne fut pas gravée d'après Louis de Silvestre, mais d'après son frère, Louis Silvestre l'aîné (1669-1740) Note
Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, N 2. Cette gravure, dans le genre des portraits en médailIons de Ch.-Nic. Cochin, porte l'indication : « Sylvestre delin. - Vin. Vangelisty Sculp. » Il s'agit, vraisemblablement, de Nicolas-Charles Silvestre (1699-1767).
Documents inédits sur Louis de Silvestre suivis du catalogue de son œuvre
1932
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