On retrouve la mention "au logis de Monsieur le Mercier Orfevre de la Reine, proche la croix du Tiroir" sur les gravures publiées par Israeël Henriet.
C'est là qu'Israël Silvestre fit ses armes, et ce devint son atelier lorsqu'il hérita de son oncle. Il y avait aussi son habitation, ou naquirent ses deux premières filles Charlotte Marguerite, morte en bas âge et Henriette Suzanne, future épouse de Nicolas Petit, sieur de Logny.
La croix au tiroir fait référence à l'actuelle fontaine de la croix du Trahoir, située à l'angle de la rue de l'Arbre Sec et de la rue Saint-Honoré. On peut donc supposer que l'atelier et le logement se trouvaient au niveau du n°51.