versailles chateau affichera les gravures contenant versailles OU chateau dans le titre ou la description.
+versailles +chateau affichera les gravures contenant versailles ET chateau dans le titre ou la description.
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versaill* affichera les gravures contenant versaille ou versailles dans le titre ou la description.
Recherche par suite selon L.E. Faucheux :
Entrez un ou des numéros séparés par des espaces.
Pour chercher un intervalle, mettez un tiret entre les 2 N° :
3-12 affichera les suites 3 à 12.
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Versailles 3-12 affichera les gravures des suites 3 à 12 contenant versailles dans le titre ou la description.
Résultats :
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Une recherche vide renvoie l'œuvre complète.
À propos
Nous avons ici tenté de présenter l'intégralité de l'œuvre d'Israël Silvestre au travers d'un catalogue largement inspiré de l'ouvrage de L.E. Faucheux, avec cependant des remaniements profonds.
La numérotation reprend celle de L.E. Faucheux.
Les différents états ne sont pas systématiquement décrits.
Faucheux a parfois décrit plusieurs fois la même pièce :
Les descriptions ont été regroupées sous un seul numéro
Les numéros devenus "vides" renvoient au numéro contenant la description.
Les pièces non numérotées se sont vu attribuer un numéro :
Pièce unique d'une suite : N°Suite.1
Titre non numéroté : N°Suite.0
Certaines gravures n'ont pas été décrites par Faucheux, elles sont arbitrairement placées dans la suite 500 (hors Faucheux). On peut aussi trouver dans cette suite des œuvres que je n'ai pas réussi à identifier, bien qu'elles soient décrites par Faucheux. En conséquence des œuvres présentes dans cette suite peuvent en disparaitre apres identification.
La numérotation est discontinue
Il n'est pas recommandé de poser des liens vers ces pages, car elles peuvent disparaître si l'œuvre est finalement identifiée.
Concernant les images :
Les images qui n'apparaissent pas sont celles que je n'ai pas pu trouver ou numériser, cependant la page de description existe, et le lien est créé.
Certaines vues numérisées à partir d'un album, en particulier près de la reliure peuvent être floues.
N'hésitez pas en me faire parvenir une copie des gravures que vous détenez (format "jpg" de préférence).
Le processus initial de création de ce catalogue a impliqué des technologies de reconnaissance de caractères (OCR). Malgré ma vigilance, des erreurs peuvent subsister.
Vos remarques, suggestions, corrections et contributions sont les bienvenues !
"Cette gravure imprimée en 1652 n’est pas signée. Le paysage d’arrière-plan représente avec certitude une vue de Lyon depuis le sud, au confluent (d’alors) du Rhône et de la Saône. Tous les éléments typiques de ce point de vue y figurent, c’est-à-dire, de gauche à droite, la muraille de Saint-Georges, les arcades des ruines romaines, la primatiale Saint-Jean, la presqu’île avec le clocher de l’abbaye d’Ainay et le pont de la Guillotière. Au premier plan, une figure a été ajoutée : Vénus, alias Aphrodite, avec ses attributs (coquille, perle, voile).
Cette gravure doit être comparée à celle d’Israël Silvestre publiée chez Robert Pigout en 1651 (Veüe De Lyon quand on y monte Par le Rosne). La similitude de chaque élément du paysage est complète, à la nuance près d’une composition déformée par un point de vue situé légèrement plus à l’ouest. Cette comparaison fait fortement pencher en faveur d’une attribution de ce paysage à Israël Silvestre. On y retrouve la précision des éléments bâtis (que Silvestre dessinait souvent à la chambre obscure) et le traitement de l’eau, des nuages et des petits personnages (probablement ajoutés en atelier, d’où des incertitudes d’échelle). Surtout, aucun autre graveur n’est identifié alors à Lyon pour réaliser une telle oeuvre.
Par ailleurs, le tirage sur satin de la série de vues de Lyon par Silvestre éditée par Pigout débute par une planche figurant l’hôpital Saint-Laurent. Le paysage est manifestement de la main de Silvestre. Ont été ajoutées des figures mythologiques représentant le Rhône et la Saône, dessinées par François Rambaud, connu comme peintre à Lyon. Comme sur la gravure étudiée ici, ces personnages sont d’un trait épais et d’une anatomie approximative. Précisément, on note que la Saône et Vénus ont toutes deux un biceps gauche qui s’attache curieusement loin de l’épaule.
En conclusion, il me semble que tous ces indices, joints à une parfaite concordance de temps, militent fortement en faveur d’un paysage gravé par Israël Silvestre lors de son passage à Lyon en 1650 et surchargé par François Rambaud."