Acquis par Augustin-François de Silvestre en septembre 1792 à la famille d'Ossun, qui s'y retira lorsque la famille n'eut plus accès aux logements du Louvre après les tumultes de la révolution.
Augustin-François érigera le domaine en majorat attaché au titre de baron décerné par Charles X le 9 mars 1826.
Le Corbier est cité dans cette lettre, lorsque Franz doit faire état de ses biens à Monsieur d'Assier de Valenche pour pouvoir épouser en secondes noces sa fille Madeleine.
Le domaine sera vendu le 23 août 1890 par Franz de Silvestre à Jules Lebaudy et échoira à son fils Jacques auto-proclamé « Sa Majesté Jacques 1er, Empereur du Sahara ».
Les 3 fermes du Corbier ont été exploitées par des agriculteurs ; L'un d'eux, pour payer moins d’impôts, a laissé la toiture du château se perdre ce qui en a entraîné la ruine. Il ne subsiste aujourd'hui que la ferme.
Le domaine a depuis été coupé par la Nationale 304 en 1933 (devenue N4 en 1949).
On retrouve un touchant témoignage sur Édouard de Silvestre et son épouse, dans une lettre qui m'a été remise lors d'une viste au Corbier en 2012.
Édouard de Silvestre fut particulièrement attaché au Corbier et à Jouy-le-Châtel :
La château de style 17ème et flanqué d'une tour carrée a aujourd'hui disparu.
Le socle porte 1874, année probable de l'entrée dans les ordres d'Adélaïde Emma, soeur aînée de Franz de Silvestre. Nous l'avons retrouvée en piteux état, en bordure de N4, côté nord. La municipalité nous a aimablement permis de la récupérer. Elle a été restaurée et installée dans la maison familiale.